<313>terminé de rétrograder d'abord avec mon armée et de remettre les choses dans l'état où elles devaient être, pour que la paix pût être conservée.

En attendant, vous ne manquerez de bien faire comprendre aux régents de la République les suites qui en résulteraient nécessairement, si la France se proposait de faire marcher de ses troupes dans le pays de Clèves, puisque, par une semblable démarche, la première1 se trouverait entièrement coupée de tous ses alliés.2

Federic.

Nach dem Concept.


7943. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Quartier de Seyda, 30 août 1756.

Monsieur mon Frère et Cousin. La lettre que vous m'avez faite du 283 de ce mois, m'a été rendue, quand je m'étais mis en marche pour prévenir une bonne fois les mauvais procédés et les injustes desseins que mes ennemis ne faisaient que trop apparaître. La réponse que la cour de Vienne m'a donnée sur la demande que mon ministre à Vienne lui avait faite, et par où elle ne s'exprime qu'avec hauteur et mépris, sans toucher d'un mot à ce qui fit la partie essentielle du mémoire de Klinggræffen, ne me laisse plus aucun doute sur ses pernicieux desseins. Votre Altesse en jugera par la copie ci-close que je Lui en communique, et de la nécessité indispensable de pourvoir à ma sûreté. Elle m'excusera d'ailleurs, si dans les circonstances où je suis, je me réfère, quant à ce qui [regarde] le sujet de Sa lettre,4 sur les sentiments que je Lui ai fait connaître à cet égard par mes précédentes, et que j'ajoute seulement que je ne compte pas trop sur l'exactitude de la France à payer à Votre Altesse les quatre mois d'arrérages qui Lui en sont dus,5 et sur les subsides des autres mois qui restent, dont peut-être l'Angleterre L'en consolera par quelque indemnisation, vu le sacrifice qu'Elle lui en fera.

Je suis invariablement avec ces sentiments que vous me connaissez, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon frère et cousin

Federic.

Nach dem Concept.


7944. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Plotho berichtet, Regensburg 25. August, dass er an Stelle des vom Könige verworfenen siebenten Artikels des preussisch-mecklenburgischen Vergleichs6 mit dem mecklenburgischen Comitialgesandten über folgenden geheimen Separatartikel übereingekommen sei: „Wie Se. Königl. Majestät von Preussen aus sehr erheblichen“



1 In der Vorlage verschrieben: dernière.

2 Vergl. S. 268.

3 In der Vorlage verschrieben: 26.

4 Der Herzog erklärt in seinem Schreiben vom 28. August, dass er die Rathschläge des Königs in Betreff des mit Hannover abzuschliessenden Vertrages befolgen werde. Vergl. Nr. 7891.

5 Vergl. Bd. XII, 293.

6 Vergl. S. 196.