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Majesté, nous ne savons dans le moment présent aucun des ministres étrangers à Paris auquel on pourrait confier ces papiers, qui se trouvent en trop grand nombre depuis l'année 1719, pour qu'il les puisse transporter avec lui, si ce n'est l'ambassadeur de Hollande“1

Aenderung käme, mit sich auf den Wagen nehmen kann.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


8135. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Maltzahn berichtet, Dresden 24. September: „Le ministre d'Angleterre a reçu hier un courrier de sa cour qui lui a apporté la réponse au rapport qu'il a fait du 29 août de la déclaration que par ordre de Votre Majesté j'ai faite ce jourlà au roi de Pologne.2 Il a pris en conséquence de ses ordres hier une audience de la reine de Pologne, pour lui dire que Sa Majesté Britannique avait été fâchée d'apprendre la fâcheuse situation où se trouvait la cour de Saxe; mais, à ce que le lord Stormont m'a dit luimême, il n'a pas ajouté, ce que ses ordres portaient, de déclarer encore à cette cour, que Sa Majesté Britannique emploierait en sa faveur ses bons offices auprès de Votre Majesté, cela n'étant plus à propos.“

Sedlitz, 27 septembre 1756.

Quelque envie que j'aie d'aider ceux de mes sujets qui ont encore des prétentions à la charge de la Steuer, et de leur procurer le payement de leurs billets, je n'en prévois cependant pas pour cette fois-ci la possibilité, la caisse étant tout-à-fait vide, le comte de Brühl ayant déjà pris d'avance près de 200,000 écus et tellement pillé les fonds et les sommes que, jusqu'à présent, il n'y entre point d'argent, de sorte qu'il faudra que les créanciers de la Steuer prennent patience encore ici, jusqu'à ce que les affaires puissent rentrer dans leur train ordinaire.

Je vous remercie, au reste, des nouvelles que vous aviez voulu me donner du lord Stormont.

Federic.

Nach dem Concept.


8136. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Maltzahn berichtet, Dresden 24. September: „La reine de Pologne vient d'envoyer chez moi son chambellan avec des remercîments de ce que Votre Majesté avait bien voulu donner des ordres pour que le directeur Fideler payât à son caissier la somme de 7,800 écus, et pour me faire dire que ces ordres de Votre

[Sedlitz, septembre 1756.]

Que le Roi avait été indigné du procédé du sieur Fideler, de ce qu'il n'avait pas exécuté ses ordres par rapport à la somme de 7,800 écus à payer à la reine de Pologne. Que Sa Majesté avait



1 Lestevenon van Berkenrode.

2 Vergl. Nr. 7915.