<91> filer des troupes en Poméranie,1 pour2 couvrir la Prusse contre les mauvais desseins que pourraient avoir les Russes, qui ont assemblé 70,000 hommes sur cette frontière, mais que rien n'avait remué sur ses frontières de Silésie,3 ni qu'aucune de mes dispositions n'était de nature à lui donner4 de l'ombrage.

Si elle vous répond que chacun était maître de faire chez soi ce qu'il veut, tenez-le vous pour dit et contentez-vous de sa réponse.

Si elle vous dit qu'elle faisait assembler des camps en Bohême et en Moravie comme toutes les années, faites-lui remarquer la différence du nombre des troupes, des magasins, des préparatifs de guerre, et demandez-lui si c'était là toute la réponse qu'elle avait à vous donner.5

Federic.

Nach dem mit einer Abschrift des Erlasses in den Ministerialacten übereinstimmenden, vom König eigenhändig umgestalteten zweiten Entwurf (Redaction 3). 6


7723. AN DEN GENERALMAJOR VON TRESKOW IN NEISSE.

Potsdam, 18. Juli 1756.

Ich adressire Euch hierbei ein von Mir an Meinen zu Wien subsistirenden Minister, den Geheimen Rath von Klinggräffen, ergehendes Schreiben, an dessen ganz prompten und sicheren, auch richtigen Be-



1 Vergl. S. 5.

2 Die folgenden Worte bis „frontiere“ fehlen in einem zu Grunde liegenden ersten eigenhändigen Entwurf.

3 „De Silésie“ fehlt in dem ersten Entwurf.

4 Im ersten Entwurf „dispositions ne lui avait pu donner“ .

5 Im ersten eigenhändigen Entwurf folgt am Schluss noch der folgende Passus:
     „Si elle vous parle de l'affaire de Mecklembourg ou des bisbilles que nous avons touchant le commerce et cent autres choses sur nos frontières, prenez le tout ad refeeendum et dépêchez votre courrier.
     Vous rendrez, après votre audience, compte au sieur Keith de ce qui s'y est passé, et vous tâcherez d'en semer la nouvelle dans toute la ville, à moins que l'Impératrice ne vous recommande expressément le secret.“ In einem nach dem ersten eigenhändigen Entwurf aufgesetzten Concept des Cabinetssecretärs folgt nach den obigen Worten noch die Weisung: Observez, au reste, qu'en chiffrant la dépêche que vous me ferez là-dessus, vous ne mettrez pas en chiffres, mais à clair la réponse que cette Princesse vous a donnée, pour ne pas exposer votre chiffre. Et, sur ce etc.“ Eichel schreibt ferner: „L'Impératrice-Reine“ (Zeile 1 des Textes); „direz en mon nom, quoique modestement et avec toute la décence convenable“ (Z. 3); „direz convenablement“ (Z. 8); „tenez-vous le“ (Z. 16); „vous vous rendrez, après votre audience, conter au sieur Keith de ce qui“ (Anm. 5 Z. 6).

6 Der Abdruck dieses Erlasses bei Schäfer (Gesch. des siebenjähr. Krieges I) 629) ist in verschiedener Hinsicht unrichtig. Nicht nach dem endgültigen verkürzten Entwurf (Redaction 3), sondern nach dem Concept Eichel's (Redaction 2) ist der Abdruck erfolgt; daher Schäfer's falsche Behauptung, der von Valory (Schäfer citirt: mémoires des négociations I, 129 statt II, 128—129) gegebene — völlig correcte — Text bilde nur einen Auszug [Valory nur „le cas était“ statt „les cas étaient“ (Z. 9 des Textes)]. Doch auch das Eichel'sche Concept ist bei Schäfer nicht ganz fehlerlos gegeben, indem Schäfer „lui aurait pu donner“ (Anm. 4) und „c'était toute la réponse“ (Z. 20 des Textes) schreibt, ausserdem die Worte: „Observez au reste“ bis „votre chiffre“ ganz fortlässt.