<205>prunts dont on parle, ne sont guère propres à augmenter la confiance du public.

Toutes ces circonstances font désirer la paix assez généralement, mais les vœux publics ne paraissent pas encore faire beaucoup d'impression sur la façon de penser du ministère. Les préparatifs de guerre par terre et par mer ne se ralentissent point. L'escadre, sortie du port de Brest il y a un mois, est destinée pour les côtes de Guinée. Elle vient d'être suivie par une autre commandée par M. de Bauffremont. Cette dernière a des troupes de débarquement à bord, mais on en ignore la destination.

D'un autre côté, la cour de Vienne a obtenu son but, l'on prétend que la France enverra dans le courant de mars un corps de 30 à 40,000 hommes dans la Moravie,1 pour agir séparément contre le roi de Prusse. Ce corps, à ce qu'on dit, sera composé, outre les régiments étrangers qui ont déjà été nommés l'automne passé, des deux nouveaux régiments que le duc de Deux-Ponts lève dans ses États, et dans lesquels tous les déserteurs français pourront prendre service, de même que d'un autre régiment qu'on lève dans le pays de Liège, de même que d'un régiment de hussards que le prince de Nassau s'est engagé de lever. Pendant que ce corps auxiliaire se rendra dans les États héréditaires de l'Impératrice-Reine, une armée plus considérable s'assemblera sur le Rhin, pour marcher dans l'Empire pour garantir le traité de Westphalie et s'approcher sous ce prétexte des États d'Hanovre.

Nach der Ausfertigung im British Museum zu London.


8528. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Dresden, 17. Januar 1757.

Es ist währender Sr. Königl. Majestät Abwesenheit allhier zu Dresden die in Originali anliegende Pièce in Druck gekommen,2 deren Einhalt nicht nur Se. Königl. Majestät ganz desapprobiren, sondern auch davor halten, dass solche von malitieusen Leuten und in übler Intention zum Druck befördert worden, aus Absichten, von denen Se. Königl. Majestät glauben, dass man solche gar leicht errathen könne. Dannenhero Sie dann auch sofort bei Dero Retour zu Dresden befohlen haben, dass solche auf öffentlichem Platz allhier durch Scharfrichters Hand verbrannt werden müssen, mit dem Beifügen, dass wann sich von demjenigen, so solches allhier zum Druck befördert hätte, etwas hervorgethan, man sich an dessen Person selbst gehalten haben würde. Da die Execution des Verbrennens dieser Pièce gestern Vormittags um 10 Uhr hier geschehen und das nöthige dabei publiciret worden ist, so



1 Vergl. S. 39.

2 „Kurtzer doch gründlicher Beweis, dass das Königreich Böhmen Sr. Königl. Maj. in Preussen zustehe.“