8302. AU ROI DE LA GRANDE-BRETAGNE A LONDRES.

Sedlitz, 7 novembre 1756,

Monsieur mon Frère. J'ai toujours été d'opinion qu'en qualité d'allié on devait avoir sincèrement au cœur l'intérêt des princes avec lesquels on se trouve lié. Cette considération m'a fait envisager les intérêts de Votre Majesté comme les miens, j'ai examiné exactement dans ce sens la situation présente de l'Europe, et je crois qu'il y aurait des choses avantageuses à faire pour les intérêts de Votre Majesté en Allemagne. Je ne m'en suis ouvert à personne, et je n'ai voulu faire aucune démarche ultérieure, sans savoir préalablement si Votre Majesté trouve à propos que je m'en explique au sieur Mitchell, si Elle aime mieux que ce soit à quelqu'un de Ses sujets d'Hanovre, ou si Elle aime mieux que je Lui en fasse les ouvertures par écrit. J'attends Sa réponse avant que de m'expliquer ultérieurement, L'assurant de la considération infinie avec laquelle je suis, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté le bon frère

Federic.

Nach dem Concept.

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