8565. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Dresde, 27 janvier 1757.

Monsieur mon Frère et Cousin. Le sieur Mitchell ayant reçu par un courrier les ordres de sa cour pour aller à Hanovre et de là auprès de Votre Altesse,231-7 afin de finir avec Elle le traité de subsides, je ne saurais le laisser partir, sans le recommander aux bonnes grâces de Votre Altesse. Elle le trouvera très honnête et digne homme, zélé et très bien intentionné pour la bonne cause, et qui d'ailleurs emploiera tous ses soins pour satisfaire Votre Altesse, autant que ses instructions le voudront jamais permettre. De votre part, je suis persuadé que vous voudriez bien y contribuer au mieux, afin qu'une affaire aussi salutaire que celle-ci pour le bien public et pour la bonne cause prenne sa consistance. Votre Altesse connaît combien les cours de Vienne et de<232> Versailles L'ont déjà marquée au noir; ainsi j'ai tout lieu à me persuader que, par Ses propres intérêts, Elle ne voudra laisser languir une affaire qui à tous égards doit être pressante. Je suis avec ces sentiments de l'estime et d'amitié que Votre Altesse me connaît, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le très bon frère et cousin

Federic.

Nach dem Concept.



231-7 Vergl. Nr. 8564.