8605. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE SCHMETTAU A HANOVRE.

Dresde, 11 février 1757.

J'ai reçu le rapport que vous m'avez fait du 7 de ce mois. Je souhaite que les apparences que le ministère là où vous êtes, travaille tout de bon à prendre les mesures efficaces pour la sûreté des États du Roi leur maître, soient bientôt justifiées par les effets, en attendant il faut bien que vous ayez de la patience avec des gens qui n'aiment pas trop de s'empresser, et tâchez de faire de votre mieux pour les mettre sur les voies.

Federic.

P. S.

Comme je reçois dans ce moment un avis de bonne main qu'on a convoqué le 8 de ce mois les États de l'évêché de Hildesheim, et que les propositions principales que le ministre de Cologne leur a faites au nom de l'Électeur, ont consisté à ce que premièrement le pays devait fournir de quatre hufes de terre deux hommes et un cheval, pour pouvoir donner à l'Impératrice-Reine le secours qu'on avait promis, et qu'en second lieu l'on devait amasser un magasin de grains et de fourrages dont on avait fait actuellement commencer d'acheter les provisions, mon intention est que vous devez d'abord en communiquer avec M. Mitchell,266-1 pour en parler au ministère d'Hanovre et le sonder s'il conniverait tranquillement à faire faire construire dans son voisinage des magasins qui apparemment serviraient à amener le théâtre de guerre sur leurs frontières, et des troupes qui les prendraient de derrière, en attendant que d'autres l'attaqueraient de devant, ou si ledit ministère ne trouverait pas plus convenable de faire enlever ces magasins sur leurs frontières, pour écarter par là tout inconvénient. Sur quoi, j'attends votre rapport.

Federic.

Nach dem Concept.

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266-1 Vergl. Nr. 8604.