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Du reste, je ne saurais assez La remercier de la lettre qu'Elle a bien voulu m'écrire,1 j'espère et je me flatte que le prince de Brunswick répondra à l'attente de Votre Majesté; tout [est] en bon train. Le maréchal de Lehwaldt doit être actuellement sur le territoire suédois, et ce n'est qu'une affaire de peu de marches pour qu'il achève son expédition, et alors il pourra toujours envoyer soit cavalerie ou infanterie ou quelque genre de troupes dont le prince Ferdinand peut avoir besoin. J'ai fait avancer des troupes du côté de Lenzen,2 ce qui a fait faire un détachement au duc de Richelieu, dont le prince Ferdinand pourra profiter. En un mot, je me flatte qu'après toutes les rudes épreuves de cette campagne, je n'aurai plus que des sujets de féliciter Votre Majesté sur les succès de Ses troupes et des miennes, étant avec la plus haute considération, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté le bon frère

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Staatsarchiv zu Hannover. Eigenhändig.


9615. AUX MINISTRES D'ÉTAT COMTES DE PODEWILS ET DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

[Breslau,] 19 [décembre 1757].

La ville de Breslau est rendue, la garnison prisonnière de guerre. Elle consiste à peu près en 13 ou 14 généraux, 10,000 hommes portant les armes et 3000 à 4000 blessés. Avec ces prisonniers, le nombre total des Autrichiens qui se trouvent en mon pouvoir, se monte au delà de 700 officiers et 33,000 hommes. Je vais marcher dans quelques jours aux montagnes pour chasser encore le peu d'ennemis qui y restent, et j'espère de nettoyer toute cette partie des Autrichiens qui l'infestent, à l'exception de Schweidnitz dont le siège est trop difficile pour être entrepris dans cette rude saison.3



1 Schreiben des Königs Georg, d. d. St. James 3. December, enthaltend einen Glückwunsch zu dem Siege bei Rossbach und den Dank für das durch Grant überbrachte Schreiben (Nr 9492), sowie für die Ueberlassung des Prinzen Ferdinand von Braunschweig.

2 Es soll wohl die in Nr. 9544 u. 9594 erwähnte Bewegung gemeint sein. Vergl. auch S. 168.

3 Mit den gleichen Worten wie in dem ersten Abschnitt des obigen Schreibens wird die Nachricht von der Einnahme Breslaus am 20. December in nichteigenhändigen Schreiben mitgetheilt an: den englischen Gesandten Mitchell, an den Etatsminister von Borcke, an den Generalmajor von Finck, an den Feldmarschall Keith, an Prinz Ferdinand, an den Landgrafen von Cassel; an Borcke und Finck mit dem Befehl, ein Te Deum singen zu lassen; das Schreiben an Keith enthält auch den letzten Abschnitt des obigen Schreibens an Podewils; an Prinz Ferdinand, und ähnlich an den Landgrafen von Cassel, ist hinzugefugt, der König sei überzeugt, wenn auch die Unternehmungen des Prinzen gegen die Franzosen Erfolg hätten, dass man alsdann baldigst einen ehrenhaften und allgemeinen Frieden erhalten werde. Vergl. Westphalen, a. a. O., S. 176.