<193> tergiversations ordinaires, pour ne pas vouloir s'assujettir aux contributions extraordinaires,1 quoiqu'assez modérées en comparaison de celles que les Français ont exigées de mes provinces, où ils jouent les maîtres, ma volonté expresse est que vous devez assister de votre mieux mon susdit ministre par des exécutions les plus rigoureuses, dont les Saxons ne sauraient se plaindre, d'autant moins que, jusqu'à présent, j'ai traité assez modérément ces gens, au lieu que les Français ont usé d'horribles désordres, vexations et déprédations dans la dernière invasion qu'ils ont faite dans ma principauté de Halberstadt,2 où de la seule capitale, lieu assez pauvre et ruiné par les exactions des Français, quand ils l'avaient envahi l'année passée, ils ont exigé en deux ou trois jours la somme de 200,000 écus argent comptant, sans les autres livraisons en grains et fourrages que les pauvres habitants ont été obligés de leur faire, se voyant toujours menacés du pillage et d'autres mauvais procédés. C'est pourquoi mon intention est que vous devez user, à votre tour, de toute la rigueur pour la levée des contributions en Saxe et ne parler aussi que de pillage, au cas qu'on ne paie pas exactement; et s'il arrivait même que vous trouviez nécessaire d'en donner un exemple, en faisant piller un ou deux lieux, cela ne saurait point nuire.3 Et, sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


9718. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL PRINZ MORITZ VON ANHALT-DESSAU.4

Breslau, 23. Januar 1758,

Durchlauchtiger Fürst, freundlich lieber Vetter. Ew. Liebden übersende hierbei die von Deroselben Mir communicirte Schreiben, so Dieselbe von dem Feldmarschall Graf Daun5 erhalten haben, zurück. Ich finde auch dasjenige, was Ew. Liebden wegen derer beiden Punkte, davon gedachter Feldmarschall Daun nach Ew. Liebden Schreiben Erwähnung gethan, zu veranlassen vor nöthig gefunden, vor ganz recht und billig zu sein und überlasse solches alles zu Dero guten weiteren Besorgung. Wann aber der Etatsminister von Borcke geschrieben, wie



1 Vergl. S. 88.

2 Vergl. S. 189. 191.

3 Auf der Rückseite eines Berichts von Keith, d. d. Dresden 20. Januar, verfügt der König eigenhändig in Betreff der in Sachsen einzufordernden 4 bis 6000 Rekruten: „Il faut obliger les Saxons à fournir; partagez le pays en cantons, et que les régiments tiennent la main qu'on leur livre le nombre. Alors, à mesure qu'on les aura, vous m'enverrez ici tout ce qui passe le nombre pour vous compléter.“ Auf Grund dieser Weisung wurde ein zweiter Cabinetserlass an Keith vom 23. Januar aufgesetzt.

4 Die Berichte des Prinzen aus dem Januar sind von Breslau datirt.

5 Die Schreiben von Daun liegen nicht bei. Es handelt sich um preussische Civilbeamte, welche in Sachsen und in Schlesien von den Oesterreichern „aufgehoben und auswärtig in die Gefangenschaft geschleppet worden“ . Der König hatte über diese Sache bereits am 11. Januar an den Prinzen Moritz geschrieben.