<72> commune, applaudissant à la réponse qu'il venait de faire au duc de Richelieu.1 Que, quant aux troupes anglaises nationales à envoyer pour renforcer l'armée alliée d'observation, j'avais déjà fait des instances réitérées à la cour de Londres2 et pressé son ministre chez moi sur cet article. Et, pour ce qui regarde la demande du Landgrave touchant les représentations à faire sur son indemnisation3 de la part de l'Angleterre, vous êtes assez instruits de mes intentions pour pouvoir lui répondre.

Aussi pourrez-vous réitérer vos instructions là-dessus au sieur Michell, tout comme vos représentations à M. Mitchell.

Vous informerez, d'ailleurs, le Landgrave des circonstances par rapport à l'envoi du prince Ferdinand pour commander l'armée d'observation, et du concert pris à ce sujet.4 Au surplus, vous ferez bien de communiquer de tout avec M. Mitchell à Leipzig, auquel, pour plus de sûreté de votre correspondance entre vous, vous enverrez incessamment un chiffre.

Remerciez bien, au reste, M. de Münchhausen de la communication de ce qui s'est passé avec les troupes de Brunswick,5 dont j'ai été bien aise. Et, sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


9562. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Parchwitz, 3 décembre 1757.

Voici l'extrait de deux lettres de France que le prince Ferdinand de Brunswick vient de communiquer au Roi, et que j'ai trouvé assez intéressantes [pour] que j'ai cru bien faire d'en communiquer une copie à Votre Excellence,6 en cas qu'Elle n'en soit déjà en possession, pour Sa direction et celle du comte Podewils. Je suis confirmé par là que, pourvu que le bon Dieu bénisse de son assistance la grande entreprise prochaine du Roi et ses armes seront victorieuses contre les Autrichiens — malgré la position présente de leur armée bien difficile, wie ich schon gemeldet habe,7 dans un camp garni de redoutes et de beaucoup d'artillerie, ayant devant soi une petite rivière8 et Breslau à dos — la paix ne saurait



1 Der Landgraf hatte in seinem Schreiben, d. d. Hamburg 19. November, gemeldet, dass er dem Marschall Richelieu trotz aller Drohungen habe erklären lassen, er werde nichts thun ohne im Verein mit seinem Verbündeten, dem Könige von England.

2 Vergl. S. 41 mit Anm. 3.

3 Vergl. Bd. XV, 491.

4 Vergl. S. 15. 16. 17. 32. 49.

5 Münchhausen hatte, Stade 20. November, angezeigt, dass das braunschweigische Truppencorps am 18. November den Versuch gemacht habe, von der verbündeten Armee sich zu trennen; General Zastrow aber habe durchgesetzt, dass die Braunschweiger als englische Subsidientruppen zur Rückkehr nach Stade genöthigt worden seien.

6 Es sind zwei Schreiben, wie Eichel vermuthet von französischen Ministern, welche den Eindruck der Schlacht bei Rossbach in Paris schildern und über die zum Frieden geneigte Stimmung am französischen Hofe einige Andeutungen enthalten.

7 Die deutschen Worte waren unchiffrirt.

8 Die Lohe.