9645. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.135-3

Striegau, 28 décembre 1757.

Monsieur mon Cousin. J'ai reçu la lettre que vous m'avez faite du 19 de ce mois. Il me semble que vos opérations s'arrêtent tout court;135-4 si vous laissez le temps au duc de Richelieu qu'il attire à lui des troupes, tout manquera.

Vous avez fort bien fait de menacer de représailles; si les Français brûlent encore,135-5 je ferai brûler Hubertsburg.

Au surplus, ayant reçu jusqu'ici toutes vos lettres, vous aurez, j'espère, toutes mes réponses. Mais donnez-vous patience, et prévenez135-6 les secours de Richelieu. Je suis avec les sentiments de la plus parfaite estime, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon cousin

Federic.135-7

<136>

Je crains fort que votre expédition ne s'en aille en eau de boudin. Vous perdez du temps, et c'est tout perdre.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.



135-3 Die Berichte des Prinzen vom 26., 27. und 28. December sind aus Uelzen datirt.

135-4 Vergl. Nr. 9621 und S. 129. 134.

135-5 Vergl. S. 87. 116.

135-6 In der Vorlage: „prenez“ ; in der eigenhändigen Weisung: „qu'il prévienne“ .

135-7 Für das Hauptschreiben befindet sich eine eigenhändige Weisung auf der Rückseite des Berichts des Prinzen vom 19. December aus Altenhagen; auf Grund derselben ist obiges Schreiben abgefasst.