9866. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH.

[Grüssau, 25 mars 1758.]

J'ai reçu, mon cher Maréchal, les lettres que vous m'avez faites du 20 de ce mois, et crois avoir guéri le colonel Székely par celle que je<329> lui adresse ci-close, par laquelle je lui notifie de l'avoir avancé au grade de général major.

Quant aux affaires, je suis bien aise de vous [dire] que [nous] n'aurons pas beaucoup à appréhender des Français cette année-ci, puisque tout ce qu'ils ont eu de troupes en Allemagne, court dans un état très délabré au delà du Rhin et ne pourra pas se remettre que peut-être vers l'automne de cette année-ci.

Mais, quant aux Russes, il faut que nous nous représentions comme chose certaine qu'il en viendra quelque corps, soit vers la Poméranie, soit du côté de Glogau, soit de ce côté-ci. Mais, comme ce sont des troupes très misérables, je pense que nous en aurons bientôt fait et à bon marché.

Federic.329-1

Nach dem Concept.



329-1 In einem Cabinetserlass an den Generalmajor von Finck in Dresden, d. d. Grüssau 25. März, befiehlt der König, da der Wiener Hof sich weigere, den arretirten Legationssecretär Plesmann auszuliefern (vergl. S. 194), „unter dem Prätexte, dass er dazu von dem sächsischen Hofe in Warschau requiriret worden und also auch sonder dessen Genehmhaltung auf eine Extradition des p. Plesmann nicht entriren könne“ , so sollen in Dresden Repressalien geübt werden ; Finck soll einen angesehenen sächsischen Rath festnehmen lassen und den sächsischen Ministern erklären, derselbe werde in der gleichen Weise behandelt werden, wie man Plesmann in Wien behandele, so. bald sich das Gerücht bestätige, dass Plesmann „in das Rumorhaus zu Wien geschlossen, unter allerhand schlechte und criminelle Gefangene gesetzet worden“ .