<280>gegnen können, da statt dessen, wenn man vernünftiger Weise jemanden unter einem fremden Namen auf der fahrenden Post geschicket oder, wie es noch besser gewesen, einen zuverlässigen witzigen Boten zu Fuss damit abgesandt hätte, dieser nichts zu risquiren gehabt haben und der Brief glücklich an seine Direction gekommen sein würde. Der gothaische Hof wird bei denen Umständen, worin er sich siehet, über dieses unglückliche Accident in grosser Verlegenheit sein und sich allerhand Ressentiments zu besorgen haben, obwohl in dem Briefe quaestionis eigentlich nichts enthalten gewesen, so von Conséquence sein können. Ich unterstehe mich indess, Ew. Excellenz ganz gehorsamst zu ersuchen, dem Hofpostmeister Herrn Jordan seine bei diesem Schreiben bezeigte schlechte Ueberlegung und wenige Vorsichtigkeit zu verweisen, auf dass dergleichen übele Suiten daher nicht mehr arriviren.

Eichel bestätigt den Eingang von Briefschaften und räth, dass Finckenstein die von Rexin kommenden Briefe in Berlin öffne, die Originale zurückbehalte und den Inhalt neu chiffrirt an den König melde.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


10377. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.1

[Rammenau,] 1er octobre 1758.

Mon cher Frère. Vous faites à merveille de faire enlever des magasins à l'ennemi et de lui rendre la subsistance difficile.2 C'est à peu près tout ce que vous et moi pouvons faire dans les circonstances présentes.

On dit qu'il y a une centaine d'hussards sur nos frontières du côté de Mittenwalde.3 Si vous pouviez envoyer 80 ou 100 hommes de ce côté-là, cela rétablirait toute la communication.

Pour ce que vous me dites,4 mon cher frère, de ce que vous souffrez, je n'en doute pas un moment. Je l'éprouve par moi-même, et je vous assure que, si ce n'était le point d'honneur, il y a longtemps que j'aurais exécuté ce que je vous ai souvent dit l'année passée.5

Ce que l'on nous a écrit des mouvements des Turcs, se confirme journellement par quantité d'avis différents; mais — vous m'entendez. Enfin, Job et moi nous sommes obligés d'exercer notre patience; en attendant, la vie s'écoule, et après avoir tout vu et tout considéré, ce n'a été qu'embarras, peines, soucis, afflictions. Était-ce la peine de naître?



1 Die aus dem October vorliegenden Berichte des Prinzen vom 11., 15., 16. und 17. sind wie im September aus Gamig datirt.

2 Vergl. S. 248. Anm. 8.

3 Südl. von Berlin. Vergl. S. 287.

4 Des Prinzen Bericht fehlt.

5 Vergl. Bd. XVI, 40 und dazu die Note 5 zu S. 161 in Bd. 26 der Œuvres.