<538> et Wittenberg sont à nous; mais si vous ne me secondez à présent, cela ira mal, sourtout si Daun marche à Kalau, comme on l'assure.

[Federic.]

Nach dem Concept. Eigenhändig.


11445. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON FINCK.

Waldow, 13. September 1759.

Der Feldmarschall Daun ist heute zwischen Spremberg und Bautzen; er campiret bei Lossow,1 ungefähr mit 30000 Mann. Man hat Mich versichern wollen, dass Mein Bruder bei Muskau angekommen seie.

Die Russen stehen noch in ihrem alten Lager. Ich habe ein Project, von welchem Ich hoffe, dass, wo Mir solches reussiret, Ich ihrer bald loswerden kann, und wird Mein Bruder sodann nicht allein diesseits en force auf Dresden marschiren, sondern Ich auch denselben nach denen Umständen verstärken können.

Ich hoffe, dass Ihr indessen gut Glück haben werdet. Es ist übrigens, so wie Ich Euch solches gestern bereits geschrieben habe, ein gutes Corps vom Prinz Ferdinand von Braunschweig auf Leipzig in Anmarsch.2

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


11446. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Waldow, 13 septembre 1759.

J'ai reçu votre rapport du 11 de ce mois. Au cas que vous en ayez le moyen, vous avertirez le sieur Wrangel3 que j'étais charmé de la façon de penser de ma sœur la reine de Suède, et que j'espérais que les temps, quelque calamiteux qu'ils fussent, changeraient encore en mieux à notre contentement, et que je lui saurais gré, s'il voulait faire, l'occasion s'en présentant, dire ceci à la Reine.



1 Lohsa an der Spree, südöstl. von Hoyerswerda.

2 Vergl. Nr. 11442.

3 Vergl. S. 217. Finckenstein hatte, Magdeburg 11. September, berichtet, dass der Baron Wrangel von einem Anhänger der schwedischen Hofpartei, der durch Hamburg gekommen, Auftrag erhalten habe, zu melden: „que cette Princesse (die Königin von Schweden) serait bien aise qu'il y eût une occasion de marquer à Votre Majesté que tous les efforts que le Sénat avait faits pour trouver prise sur elle par la dernière commission, avaient été inutiles; qu'elle se flattait que cette preuve de la prudence, avec laquelle elle s'était conduite, ferait plaisir à Votre Majesté et lui attirerait de Sa part un applaudissement qu'elle serait toujours attentive à mériter, et que, parmi les afflictions sans nombre qu'elle éprouvait tous les jours, elle n'en connaissait pas de plus cuisantes que celle de ne pouvoir pas, dans ce temps critique, Lui marquer les effets de sa tendre amitié que par des vœux ardents pour Ses succès et pour Sa prospérité. Ce sont les propres termes de la lettre du baron de Wrangel que j'ai cru devoir rapporter à Votre Majesté“ .