<623> plus trouver à Torgau, mais d'être obligé de vous suivre. Vous pourrez désormais envoyer les courriers par la Lusace, où tout sera tranquille pour un temps, et où le grand corps avec lequel je marche, imprimera de l'attention à l'ennemi. Je me souviens de Philippe II, auquel ses généraux écrivirent de ne point venir dans l'armée comme un bagage à charge, mais pour y être utile. Je mène au moins un renfort avec moi, pour que personne n'ait à se plaindre. Je vous embrasse de tout mon cœur.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


11571. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

Sagan, 7. November 1759.

Der König approbirt den Inhalt des Berichts Fouque's vom 5. November.

Me voici, mon cher, quoique très faible; je me fais traîner comme un corps saint. A l'approche de Hülsen, le 5 Daun s'est replié vers, Dresde, mon frère le suit de sorte que, vers le 25 de ce mois, j'espère d'être à Dresde.

Federic.1

Eigenhändiger Zusatz auf der Ausfertigung im Kaiserl. König!. Kriegsarchiv zu Wien.


11572. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Triebel, 9 novembre 1759.

Der König befiehlt dem Minister, das für Knyphausen bestimmte Schreiben (Nr. 11573) Wort für Wort genau so zu chiffriren, wie es im Cabinet aufgesetzt ist.

Quant à ma situation présente, vous saurez que je suis en chemin pour me rendre en Saxe, et que l'armée dite de l'Empire s'est retirée le 5 de ce mois, à l'approche du lieutenant général de Hülsen des environs de Liebenwerda du côté de Dresde, et que, le maréchal Daun en ayant fait autant, mon frère s'est mis en devoir de le suivre. Je serai le 12 de ce mois à Torgau.

Je suis arrivé ici, quoique fort fatigué et faible; mais je prévois qu'il y aura quelque peine pour éloigner Daun de Meissen et de Dresde, et je me flatte de pouvoir peut-être y contribuer et de remettre par cette fin de campagne les choses dans l'état où vous les avez vues l'hiver passé.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



1 Der Oberst von Hacke, Commandant von Glogau, überschickt am 7. November ein Schreiben des russischen Generals Grafen Tottleben, in welchem dieser Klage führt, dass russische Sauvegarden in Rawitsch und in Bojanowo durch ein preussisches Husaren-Commando aufgehoben worden seien. Der König lässt darauf, Triebel 8. November, antworten: „dass man ja in fremden und anderen Ländern unsere Salvegarden nicht respectiret, und Ihr Mich mit dergleichen Bagatellen . . . nicht weiter behelligen sollet.“ [Berlin. Generalstabsarchiv.]