<681> paix parviendra à sa consistance ou non,: mettez-y à présent votre principale attention et songez de m'en instruire exactement.

Vous direz, au surplus, de ma part au baron de Spœrcken, envoyé de Hanovre, que, dans le cas que les circonstances demanderaient inévitablement que j'envoyasse quelque corps de troupes dans, le Mecklembourg, il devait être assuré qu'on aurait tous les égards pour son frère, le lieutenant-général au service de Hanovre,1 et donnerait des sauvegardes à la terre qu'il possède dans le Mecklembourg, pour n'en avoir rien à craindre, tout comme je venais de donner mes ordres préalablement au général Manteuffel,2 si le cas supposé existera.

Federic.

Nach dem Concept.


11648. AU PRINCE LOUIS DE BRUNSWICK A LA HAYE.

Berlin, 6 décembre 1759.

Monsieur mon Cousin. Ayant appris par mes ministres qui résident à Londres qu'à leur réquisition Votre Altesse Sérénissime a bien voulu Se charger de faire parvenir aux ministres des puissances belligérantes à La Haye la déclaration que Sa Majesté Britannique et moi nous avons jugé à propos de leur faire, pour proposer la tenue d'un congrès,3 je n'ai pas voulu manquer d'en faire mes remercîments à Votre Altesse Sérénissime et de Lui témoigner combien j'ai été sensible à cette nouvelle marque de Son amitié. Je me ferai toujours un devoir essentiel de le reconnaître par un parfait retour de sentiments et de prouver dans toutes les occasions qui se présenteront, qu'on ne saurait être avec plus d'amitié et d'estime que je suis etc.

Federic.

Nach dem im Ministerium aufgesetzten Concept; mit dem Vermerk: „Expediatur in Form eines Handschreibens und ohne Contrasignatur.“


11649. [AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.]

[Freiberg, 6 décembre 1759.]4

Réponse!

Je rends grâce au Ciel de l'avantage que mon neveu vient de remporter sur le duc de Württemberg,5 et je vous remercie du secours que vous voulez bien m'envoyer; j'en ai grand besoin. Ma position et mes circonstances empirent tous les jours. J'ai ici à Freiberg6 15 ba-



1 Commandeur des hannöverischen Contingents bei der Armee des Prinzen Ferdinand von Braunschweig.

2 D. d. Wilsdruff, 5. December. Der König äussert in dem Cabinetsbefehl an Manteuffel: „Ich habe bewegende Ursachen, warum Ich gedachtem Generallieutenant von Spörcken Meine Protection bei dieser Gelegenheit gerne angedeihen lassen will.“

3 Vergl. S. 674. 630.

4 Das Datum nach der Ausfertigung. [Generalstabsarchiv.]

5 Vergl. S. 678.

6 Mitchell berichtet, Hauptquartier zu Wilsdruff 6. December, an den Minister Holdernesse (private and secret): „I see the King of Prussia every day and for hours together, but it is with the deepest concern I inform your Lordship, that during all our former misfortunes I have never seen him so much affected and depressed. He told me yesterday of his intended expedition to Freiberg, the keeping of which post he thinks of the utmost importance, as he believes the Austrians cannot long subsist in the narrow district they possess, especially if the communication with Bohemia should be rendered more difficult by the fall of snow in the mountains. At the same time His Prussian Majesty candidly owned that if he failed in preserving Freiberg, he was really at a loss what to do; but he is resolved to keep a good countenance to the last, by which I hope he will add one wonder more to the many he has already done upon the same principle.“ [British Museum in London.]