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ou chevaux. Elle témoigna, en après, qu'elle avait beaucoup souffert dans le temps de la présence du maréchal Daun,1 et que je pouvais être persuadé que de son gré et même, comme on lui marquait de Varsovie, que du gré de cette cour les Autrichiens ne reviendraient pas en Saxe et encore moins à Dresde.“

Die Prinzessin hat den Wunsch ausgesprochen, dass die Unterredung geheim gehalten werde; sie hat geäussert „quelle croyait pouvoir se flatter des bons sentiments que Votre Majesté avait pour elle comme fille de l'Empereur défunt“ .

Schmettau berichtet ferner, es werde ihm angezeigt: „qu'au ier de mars . . . l'armée [autrichienne] se mettrait en mouvement pour entrer en Saxe de deux côtés ; qu'une armée serait jointe par celle de l'Empire, et que, quand ils auraieut Dresde — bien il ne devrait rester une pierre sur l'autre — que les Prussiens seraient attaqués de tous les côtés à la fois“ . Man versichere, dass die 12000 aus Böhmen fortgezogenen Truppen nach Italien marschiren würden; vier Regimenter Reiterei, zwei Husaren- und zwei Kavallerieregimenter würden ihnen folgen. In Franken fänden Bewegungen gegen Coburg statt.

moyen de le déranger, en conséquence des mesures qu'il prendra, et qui pourront bien obliger l'ennemi de faire des nouveaux projets. La nouvelle de l'envoi de quelques régiments d'infanterie et de cavalerie de l'ennemi vers l'Italie vient de m'être confirmée aussi d'autre part, qu'on accuse même à 17 régiments d'infanterie et 5 de cavalerie.

Federic.

Nach dem Concept.


10719. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.

Breslau, 12 février 1759.

Les dépêches que vous m'avez faites du 26 et du 30 janvier, m'ont été bien rendues, par lesquelles j'ai vu avec toute la satisfaction imaginable la bonne grâce avec laquelle le roi de la Grande-Bretagne vient de remplir mon attente en accordant si généreusement au Lord Maréchal sa grâce.2 Sensiblement touché que j'en suis et surtout des termes dont Sa Majesté s'est usée, quand elle vous l'a annoncée, vous ne manquerez pas de faire un compliment de remercîment en mon nom, dans les termes les plus obligeants et les plus onctueux que vous saurez imaginer, au Roi même ou à celui des ministres à qui il convient selon l'étiquette établie là-bas, pour marquer la vive reconnaissance que j'en ai.

Quant à ce que Sa Majesté Britannique m'a fait marquer par vous touchant le dessein des Français sur la Saxe et la Hesse, vous ajouterez que, comme j'étais ici plus à portée pour en être informé et que, ce dessein étant parvenu à ma connaissance, j'avais déjà prévenu les inten-



1 Vergl. Bd. XVII, 375—381. 386. 387. 394. 400.

2 Vergl. S. 12. Vergl. auch das Schreiben des Königs an Lord Marschall vom 11. Februar in den Œuvres Bd. 20, S. 278.