11643. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Wilsdruff, 4 décembre 1759.

Les malheurs qui m'ont persécuté depuis bien du temps, continuent.

Es folgen die auch dem Prinzen von Braunschweig (vergl. Nr. 11642) gemachten Mittheilungen über die Niederlage des Generalmajors von Diericke.

Voilà de ces revers qui ne laissent de révolter sensiblement. Je fais tout, jusqu'à m'exposer moi-même et ma santé, pour finir une malheureuse campagne. Comment faire, quand je me vois obligé d'essuyer de si rudes accidents, sans qu'il y ait aucunement de ma faute! Aussi le bon Dieu sait quand notre campagne finira encore! Quelque sensibles que soient de pareils revers de fortune, ils ne m'accableront cependant pas, et je tâcherai jusques à l'impossible pour me soutenir dans ce pays-ci. Vous ne parlerez de cette affaire qu'assez légèrement au public, pour ne pas l'effrayer.

Federic.

Nach der Ausfertigung.