11275. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.

Schmottseifen, 24. Juli 1759.

Eichel sendet den Courier des Prinzen Ferdinand von Braunschweig, der den Bericht vom 19. Juli (vergl. Nr. 11274) gebracht, mit der Antwort des Königs über Berlin zurück und schreibt bei der Gelegenheit an den Minister Finckenstein:

La444-1 lettre que le courrier du Prince a apportée au Roi, ne l'a point du tout édifié. Il tient Münster autant que perdu, quoique son courrier a assuré au Roi que le commandant,444-2 ayant fait une sortie vigoureuse avec du canon, avait tout-à-fait rejeté les Français. Mais ce qui fait bien espérer au Roi, c'est que ce Prince commence à se rassurer et à chercher les occasions à décider quelque chose. En<445> attendant, la supériorité des Français fait toujours son appréhension, quoique, selon son propre calcul, elle ne va au delà de 20000 hommes tout compté, ce qui ne paraît pas au Roi un objet tout-à-fait redoutable. Enfin, il faut espérer que [sinon les nouvelles de] son frère, le prince Louis, en conséquence de ce que M. Hellen en marque dans son dernier rapport,445-1 au moins les sages remontrances du Roi ne sauraient que faire un bon effet.

Ueber General Dohna schreibt Eichel:

Il faut lui rendre la justice qu'il a été de la meilleure volonté du monde, mais ses forces n'ont pas soutenu ses bonnes intentions, et il a été mal secondé de ceux qui devaient le faire, sans qu'il ait été à même d'y remédier ...

Eichel.

Nach der Ausfertigung.



444-1 Vergl. S. 433. Anm. 2.

444-2 Der hannoversche General von Zastrow. Er capitulirte am 25. Juli.

445-1 Nach dem Bericht von Hellen, Haag 14. Juli, hatte Prinz Ludwig von Braunschweig erklärt, die französische Armee befinde sich in einem sehr üblen Zustande, die Desertion nehme überhand, die Kavallerie sei schlecht, die Lebensmittel mangelten; es sei daher zu erwarten, dass der Prinz Ferdinand sich noch glücklich aus der Sache ziehen werde.