<149>considérations. Je prévois que vous me parlerez des Hanovriens : premièrement ceux-ci n'osent dégarnir leur pays, tant qu'un corps assez considérable de mes troupes les tient en échec, et qu'ils ont à craindre des Danois. Examinez, en suite, le grand poids de ces armées de tant d'alliés réunies, et qui n'attendent que la belle saison pour pousser les opérations avec vigueur. Les Hongrois ne viennent point au nombre qu'on s'en était flatté à Vienne, et il faut qu'il y ait quelque vice caché, dont nous ne connaissons pas la cause, qui produit ce changement. En un mot, loin d'être des coupables qui demandons grâce la corde au col, nous sommes des vainqueurs qui ne veulent pas abîmer des vaincus, et qui, par des raisons de politique et d'intérêt, sortons de la guerre, lorsque nous croyons en avoir trouvé le moment favorable. J'attends donc patiemment la réponse de Vienne, et je crois qu'il sera bon de dire à Hyndford, ou qu'il nous faut garantir la Frise, ou nous dédommager de ce côté ici. Vous avez jusqu'au 15 de juin à négocier tranquillement. Adieu.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


829. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BRESLAU.

Ammon berichtet, Dresden 28. April : „Le duc de Weissenfels cherche à culbuter le comte de Brühl et à mettre à sa place le comte de Manteuffel, son ami de cœur; vraisemblablement il réussira dans ses desseins ....; d'un autre côté, les femmes et les prêtres soutiennent Brühl.“ Der Ministerwechsel würde den Interessen Preussens nicht entsprechen, „Manteuffel n'oubliera aisément le compliment qui lui a étéfait à Berlin,1 “ Ammon erwartet Weisung, ob er Brühl die Unterstützung des Königs anbieten soll.

Chrudim, 5. Mai 1742.

Sehr gut. Sollen ihn Meiner Protection auf eine convenable Art versichern, und durch den Pater Guarini und wo es nôthig vor ihn arbeiten, auch wie man ihm helfen kann vorschlagen.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


830. AU MARÉCHAL DE FRANCE COMTE DE BROGLIE A PISEK.

Chrudim, 5 mai 1742.

Monsieur. Comme on m'avait donné avis qu'il y avait deux régiments de hussards ennemis, Ghillanyi et Nadasdy, dans la ville de Politschka, j'y ai envoyé un bataillon de grenadiers et 300 hussards, qui les en ont délogés. A cette occasion, les prisonniers qu'on a faits



1 Vergl. Bd. I S. 87. 95.