<29>concertés. Comme j'espère que vous resterez auprès des troupes du Roi votre maître, et que notre jonction se fera de la manière concertée pour n'agir plus en corps séparés et être alors plus forts que nous ne sommes à l'heure qu'il est, j'aurai la satisfaction de m'entretenir avec vous le 9 à Gross-Bitesch, où nous pourrions concerter ensemble ce que nous aurons à faire. Je suis avec bien de l'estime et de la considération, Monsieur, votre bien affectionné

Federic.

Nach dem Concept.


684. AU ROI DE POLOGNE A DRESDE.

Olmütz, 4 février 1742.

Monsieur mon Frère et Cousin. J'ai reçu avec beaucoup de satisfaction la lettre que Votre Majesté me fait le plaisir de m'écrire. J'espère et suis persuadé qu'Elle doit être contente de la façon dont je travaille pour Elle. Je dois en même temps remontrer à Votre Majesté l'importance dont est notre jonction dans le cas présent, puisqu'étant dispersés par détachements, il n'en résulterait à la longue rien de bon; le dernier aurait le bénéfice de Polyphème, il serait mangé après les autres. Si donc nous occupons Iglau, et que nous avançions sur la Taya vers Znaym, nous restons ensemble et nous évitons par là le sort des Bavarois et des Français. Si en revanche Votre Majesté donne ordre à Ses troupes de se tirer vers Prague, j'évacue dès le moment la Moravie et je me retire en Silésie; je ne conçois pas trop, alors, comme Elle Se mettra en possession de la Moravie, et je l'avoue que la chose en ce cas devient impossible.

J'aurai tout le soin du monde des troupes de Votre Majesté, tant des réglées, que des nouveaux Tartares qu'Eile veut bien ajouter aux autres troupes légères.

Mes nouvelles sont que l'ennemi a quitté Iglau; nous en tirerons bon parti, si le comte de Rutowski se prête à mon idée; sinon, je me lave les mains et je me retire.

Je suis avec toute l'estime imaginable, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Majesté le bon frère et fidèle allié

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


685. A L'EMPEREUR DES ROMAINS A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.

Olmütz, 4 février 1742.

Monsieur mon Frère et Cousin. Après avoir tout obtenu à Dresde, l'on me refuse tout en Moravie, et je suis obligé de déclarer à Votre Majesté que le peu de bonne volonté des Saxons va faire manquer mon projet.