<363>dont on conviendra, ne sera pas des derniers à se trouver au rendezvous. Mais au cas que la pluralité témoignât de la répugnance à entrer dans les idées de Votre Majesté Impériale sur ce sujet, et que les autres États voulussent absolument regarder d'un œil indolent les mouvements d'à présent, Elle est trop équitable pour exiger que je me chargeasse seul de l'affaire, et que je fisse des démarches qui, dans la situation où je me trouve, et vu les engagements que j'ai contractés, ne manqueraient pas de m'attirer une infinité de reproches et d'embarras, et qui d'ailleurs, loin d'avancer les intérêts de Votre Majesté Impériale, me mettraient hors d'état de Lui être utile dans la suite.

C'est en conséquence de ce principe que j'ai ordonné à mon ministre à la Diète de s'expliquer par rapport à cette affaire, quand elle pourra être proposée.

Au reste, je supplie Votre Majesté Impériale d'être persuadée que je continuerai constamment de contribuer, en tout ce qui dépend de moi et que mes circonstances me permettent, à la satisfaction de Votre Majesté Impériale, ne souhaitant rien avec plus d'ardeur que de La convaincre de plus en plus par des services réels de l'attachement inviolable avec lequel je suis, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté Impériale le très bon frère et cousin

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin.


1115. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHMETTAU A BERLIN.

Potsdam, 27 avril 1743.

Je vous suis bien obligé de la lettre que vous venez de recevoir du feld-maréchal général, comte de Seckendorff, laquelle je vous renvoie ci-close, l'ayant lue et trouvé son contenu assez intéressant et digne de mon attention. Je prie Dieu qu'il vous tienne dans sa sainte garde.

Federic.

Je ne sais ce que font les Français, mais ils marchent bien lentement; vous pouvez écrire à Seckendorff que le roi de Prusse ne se précipite point, et qu'il saurait bien quand il serait temps de paraître, mais que son heure n'est pas encore venue.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatzeigenhändig.


1116. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 28. April: .... L'Empereur paraît avoir été fort mal servi dans l'affaire de l'élection de

Potsdam, 29. April 1743.

Meine Schuld ist es nicht. Wenn der Kaiser seine Mesures so