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1148. AU MAJOR GÉNÉRAL COMTE DE ROTHENBURG A AIX-LA-CHAPELLE.

Potsdam, 13 juillet 1743.

Mon cher Rothenburg. Voilà bien du bruit pour peu de chose, et bien des gens tués inutilement, comme vous le dites très bien. Cette victoire tant criée du foi d'Angleterre se réduit au seul champ de bataille, qu'il a maintenu, et perte égale des deux côtés.

Vous faites bien de rester à Aix pour vous faire guérir radicalement, sans quoi vous seriez obligé de revenir pour la seconde fois à ce désagréable voyage.

Je pars dimanche1 pour la Silésie. J'ai été extrêmement content de tout ce que j'ai vu à Stettin, et surtout du régiment de Baireuth, dont je puis me servir comme de cavalerie pesante, comme de dragons, comme de hussards, et comme de fantassins; c'est sans contredit le modèle des dragons, et qui, selon l'apparence, à en parler humainement, doit faire des merveilles.2

J'ai à présent le dessein de remonter tous les supernuméraires de la cavalerie, ce qui me fera une augmentation de 1,500 chevaux dans l'armée. Cela se fera l'année qui vient; j'espère que vous l'approuverez. Adieu, cher Rothenburg, Dieu vous donne vie, santé et contentement.

Frederic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


1149. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Potsdam, 14. Juli 1743.

Dohna soll insistiren auf die Extradition der Renuntiation der bôhmischen Stànde auf Schlesien und zu verstehen geben, dass Ich ein Misstrauen in den wienerschen Hof bekommen musste, wenn die Extradition solcher Acte trainiret würde.3 Er soll auch schreiben, ob das dortige Ministerium wegen ihrer jetzigen Successe anfinge, arroganter oder fierer gegen ihn zu werden, oder wie sie sich gegen ihn verhielten. Wenn er noch nicht ausgehen und sie selbst sprechen kônnte, so sollte er die Probe durch einzugebende Promemoria machen.

Mündliche Resolution auf einen Bericht des Grafen Dohna, Wien 6. Juli. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretäre.



1 14. Juli.

2 Das Regiment rechtfertigte die Erwartung des Königs am 4. Juni1745 bei Hohenfriedberg.

3 Zu einem im Ministerium concipirten Erlasse an Dohnain dieser Angelegenheit, d. d. Berlin 9. Juli, setzt der König bei der Unterschrift eigenhändig hinzu: „Il faut que vous pressiez Ulfeld là-dessus l'épée dans les reins.“