<414>mais cet homme connaît si peu mon état, mon système, et la politique convenable au bien du pays, qu'il raisonne à peu près comme un gazetier. Il me semble que l'on peut assez s'en rapporter à moi. Je n'ai point jusqu'à présent négligé mes intérêts, mais je suis toujours du sentiment qu'il faut avoir tous ses arrangements domestiques faits, avant que de penser aux extérieurs. Neisse, Glatz et Cosel ne s'acheveront que l'année qui vient, mon augmentation ne sera faite qu'au printemps prochain, et 18,000 hommes de plus valent seuls la peine qu'on les attende; enfin, je n'ai jamais vu que l'on fait le procès politique à quelqu'un pour avoir commencé la guerre trop tard, mais il faut être patient et attendre les conjonctures, et je suis bien aise de voir que dans cette occasion je retiens mieux ma vivacité naturelle que le public ne l'augure.

J'espère que nous aurons un baladin et une cabrioleuse, sans quoi notre opéra aura l'air un peu déshabillé. Votre lettre anonyme est tout au mieux, je crois qu'elle portera coup. Adieu, cher ami, au plaisir de vous revoir.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenändig.


1183. AN DEN ETATSMINISTER VON BORCKE IN BERLIN.

Von dem Cabinetssecretär.

Potsdam, 1. September 1743.

Der König befiehlt, Finckenstein in Kenntniss zu setzen: „Wie es bei seinen vorigen Instructionen bliebe, indessen, soviel seine Conversationes mit Lord Carteret beträfe, so sollte er darunter einen andern Ton nehmen, sich gegen denselben réservé und mysterieux stellen, ganz froid und durch einen Haufen si und mais mit ihm sprechen, als ob er besondere Mystères couvirte, und also sehen und berichten, was dieses vor einen Effect auf gedachten Lord Carteret thun würde.“ ...

An Chambrier in Paris soll geschrieben werden: „Wie er an Amelot nur gerade weg sagen könnte, dass des Kaisers Conduite nicht zu desapprobiren wäre;1 man wüsste, wie schändlich Frankreich den Kaiser verlassen hätte, daher dieser wohl was thun müssen; inzwischen hätte er sich dennoch mit der Königin von Hungarn noch auf nichts eingelassen und thäte alles mögliche, um Frankreich zu menagiren. Es würde daher die Kron Frankreich Ursach haben, den Kaiser nicht so ganz und gar zu plantiren, sondern ihm wenigstens Subsidien zu geben,



1 Amelot hatte sich gegen Chambrier sehr missliebig über den Kaiser und seine Verhandlungen mit England und dem wiener Hofe geäussert. „La confiance est si alterée entre les deux puissances“ (Frankreich und Baiern) „qu'il est presque impossible que les choses puissent se redresser entre elles avec solidité“ (Bericht Chambrier's, Paris 23. August).