<490>se flatte que la cour de Saxe accédera à la soi-disante grande-alliance, je n'ai pas pu m'empêcher dé vous communiquer par l'extrait ci-joint tout le détail qui m'est revenu à ce sujet. Je laisse à votre considération si vous trouvez convenable d'en informer Sa Majesté Impériale, l'affaire me paraissant d'une assez grande importance qu'on y pense mûrement, et qu'on tâche de parer ce coup d'une manière ou d'une autre. J'espère que vous voudrez bien me mander vos sentiments là-dessus, étant au reste, avec des sentiments de considération et d'estime, Monsieur, votre très affectionné ami

Federic.

Il est ma foi temps que vous alliez à Dresde, sans quoi la cour de Vienne vous gangnera de vitesse.

Nach dem Concept. Der Zusatz nacb Abschrift der Cabinetskanzlei.


1288. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Von dem Cabinetssecretär

Berlin, 19. December 1743.

Der König hat befohlen, Chambrier in Paris anzuweisen: „Dem Cardinal Tencin im Namen Sr. Königl. Majestät ein convenables und gracieuses Compliment zu machen und denselben von Dero Hochachtung zu versichern; wobei ermeldeter Herr von Chambrier instruiret werden sollte, sich alle Mühe zu geben, die Freundschaft und Confiance des gedachten Cardinals sowohl, als des Maréchal de Noailles zu gewinnen, jedoch alles unter der Hand und mit gehöriger Präcaution, damit die übrigen französischen Ministres keine Ombrage noch Jalousie darüber fassen“ . . .

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


1289. AU MARÉCHAL COMTE DE SECKENDORFF.

Berlin, 20 décembre 1743.

Monsieur. Je viens de recevoir votre lettre du 10 de ce mois, qui m'a appris le changement de l'envoyé de France auprès de Sa Majesté Impériale, le comte de Lautrec, contre le comte de Bavière, ce qui, avec le tour que le comte de Chavigny fera à Paris, me paraît de bonne augure pour les intérêts de l'Empereur.

C'est une pièce de conséquence que les points de l'instruction du baron de Palm1 qui vous sont tombés en main, et je vous suis bien



1 Vergl. oben S. 465 Anm. 1. Seckendorff schreibt: „Palm est parti le 6 de Ratisbonne, accrédité de la cour de Vienne à dix-huit on dix-neuf princes de l'Empire. On m'a communiqué en secret les points principaux de sa négociation.“ Danach war Palm beauftragt, „bei dem Reich mittelst mündlicher Vorstellung zu suchen dasjenige zu behaupten, was Churmainz non observata forma et legalitate ad dictaturam gebracht; die österreichischen Meriten beredsam vorzustellen, hingegen die baierische Demerita nachdrucksamst zu Ohren zu fuhren; den Kronprinzen aus Baiern zum Römischen König vor insufficient zu erklären, weil Baiern nicht im Stande, eine Stütze von dem Reich abzugeben; vorzustellen die bisher gut gemeinte Intention, die avulsa imperii zu recuperiren, ohne diese ja ein medium pacis et transactionis nicht ausgesehen werden kann; den Durchmarsch derer österreichischen Truppen auf das Frühjahr zusollicitiren; bei gewissen Höfen die absolute Neutralität zu betreiben.“