750. AU ROI DE POLOGNE A DRESDE.

Selowitz, 22 mars 1742.

Monsieur mon Frère et Cousin. Je viens de recevoir aujourd'hui la lettre qu'Elle m'a fait l'honneur de m'écrire sous date du 7 de ce mois. Je prie Votre Majesté d'être persuadée que je ne manquerai point d'avoir pour Ses troupes tout le soin imaginable, et ce m'est un véritable sujet d'affliction lorsque M. le Chevalier de Saxe m'a averti qu'il y en avait un nombre considérable de malades. Cependant, comme il n'y en a pas de dangereux, j'espère que ce sera sans conséquence, et que ces malades se pourront bientôt rétablir; aussi de ma part je ne manquerai pas de leur apporter tout le soulagement qui sera en mon pouvoir.

Votre Majesté sera persuadée que je ne souhaite rien avec plus d'empressement que de La convaincre des sentiments d'estime, et de la parfaite considération avec laquelle je suis, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Majesté le très bon frère et fidèle allié

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Haupt-Staatsarchiv zu Dresden.