<263> l'expérience me l'a appris au siège d'Olmütz,1 savoir de marcher d'abord avec ces bataillons tout droit à l'ennemi.

Quant au corps de Syburg, vous pouvez croire, cher Prince, que, si je n'avais point d'ennemis vis-à-vis de moi à Rudelstadt, le long des montagnes de Bohême, autour de Dresde et aux environs de la Lusace, je vous enverrais incessamment le général Syburg avec tout son corps; mais comme à présent tout est en mouvement de l'ennemi, vous conviendrez qu'il m'est actuellement impossible de faire marcher Syburg à Vacha, où, à vous l'avouer naturellement, je ne vois d'ailleurs de quelle utilité il vous serait là. C'est aussi par la considération susdite que, d'abord et dès le commencement de votre expédition, je vous ai écrit que, pour La2 soutenir de ma part, je ne saurais faire marcher Syburg plus avant que jusqu'à Eisenach, dont je me suis aussi fidèlement acquitté.

Voilà encore, dans ce moment, que j'apprends que les Autrichiens vont assembler un corps de 7 régiments auprès de Stolpen, et que les troupes de l'Empire poussent en force vers Rudelstadt et Neustadt.3 Je me réfère, au surplus, à ce que je vous ai marqué par ma lettre d'hier.4

Nous sommes en pleine guerre avec messieurs les Cercles.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.


12731. AN DEN GENERALLIEUTENANT FREIHERRN VON DER GOLTZ.5

Leipzig, 11. März 1761.

Ich habe Euer Schreiben vom 6. dieses erhalten und danke Euch auf das gnädigste vor die Mir darin überschriebene Nachrichten,6 wegen deren Ich wünsche, dass solche continuiren und alles wahr sein möge, was Ihr wegen der österreichischen Besorgnisse vor Italien und eines dahin von ihnen zu detachirenden Corps schreibet, auch Ihr Mir bald die Confirmation davon melden möget; welches Mir um so interessanter sein wird, als wir dadurch, da hiesiger Orten und in Hessen die Franzosen und Sachsen weggejaget worden, einestheils die Hoffnung haben, dass wir dadurch auf eine gute Zeit Ruhe vor dem Feind bekommen, anderntheils aber, dass es Mich sehr soulagiren wird, doch 20 Bataillons und etliche 20 Escadrons weniger vor Mich zu haben. Hier sind die Reichstruppen durch den dahin detachirten Generalmajor von Syburg



1 Vergl. Bd. XVII, 470. 471.

2 So; zu beziehen auf ein als vorangehend gedachtes „Votre Altesse“ .

3 Vergl. S. 265.

4 Nr. 12728.

5 Der General Goltz befand sich im Monat März in Schweidnitz.

6 Vergl. darüber Nr. 12732. 12733.