<316> soins qu'il marque pour mes intérêts, qui ne sont autres que ceux de la bonne cause commune.

Je suis bien aise de pouvoir vous marquer qu'en conséquence de mes dernières nouvelles du prince Ferdinand de Brunswick1 il s'en faut beaucoup que sa situation soit aussi fâcheuse que les bruits publics nous l'avaient annoncée au commencement de sa retraite. S'il n'a pas pu attendre de pied ferme, comme il aurait voulu, l'armée ennemie pour la combattre, ce n'a été que le défaut de subsistance, qu'il n'avait plus que tout au plus pour une couple de jours, ainsi qu'il fallait songer à la retraite. Si quelques-uns de ses détachements ont souffert quelques échecs, c'est apparemment la faute de quelques généraux qui se prirent mal à exécuter leurs ordres. Au surplus, j'ai reçu aujourd'hui la nouvelle que [c'est]2 le même défaut en subsistance qui a forcé le maréchal de Broglie de regagner avec toute l'armée ennemie le Main, de sorte qu'il n'en est resté que 2 régiments dans Cassel, et que son quartier général sera le 10 à Francfort.

J'avais déjà appris par mes lettres de Londres le changement arrivé dans le ministère;3 je me persuade que cet accident n'altérera aucunement le bon système.

Vous ne m'avez plus donné des nouvelles de votre santé ; je souhaite qu'elle soit bonne et entièrement rétablie.

Federic.

Nach dem Concept.


12800. AN DEN MAJOR VON ANHALT.

Meissen, 7. April 1761.

Den Verlust des braven Majors von Hundt übersteiget bei weitem den Vortheil, so wir über den Feind bei Plauen erhalten haben,4 und hätte derselbe nicht so exponiret und mehr souteniret werden sollen. Den Marsch nach Eisenach betreffend, so ist derselbe, da die Franzosen nach dem Main zurückgehen und nur bloss die im Hessischen innehabende Orte mit denen vorigen Garnisons beleget halten, nunmehro nicht nöthig, und wird also ein Bataillon von Zieten-Husaren, um den Obristen von Biedersee zu decken, hinreichend genug sein . . .

Der General Syburg darf nur nach Weimar und 1 Bataillon Zieten gegen Eisenach. Eisenach muss nur patrouilliret werden, und werden die Husaren nur hingeschicket, um das Leibregiment zu decken.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.



1 Vergl. S. 312.

2 Vorlage: „par“ .

3 Vergl. Nr. 12774, 12775 und Schäfer, a. a. O.. Bd. II, Abth. 2, S. 179.

4 Aehnlich schreibt der König am 7. April an Schenckendorff. [Berlin. Generalstabsarchiv.]