12623. AU CONSEILLER PRIVÉ DE BORCKE A COPENHAGUE.

Leipzig, 7 janvier 1761.

J'ai reçu les rapports que vous m'avez faits du 27 et du 29 décembre. Par lesquels j'ai été bien aise d'apprendre que les affaires de la Diète à Stockholm continuent de prendre un si bon train qu'on a tout lieu d'en bien espérer, en sorte que le charme dont la nation suédoise a été éblouie auparavant par le parti français du Sénat, pour me faire tout-à-fait frivolement la guerre, saurait bientôt tomber, et que je pourrais parvenir par là à une paix honorable avec la Suède.181-4

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C'est aussi, en conséquence de cela, que je viens d'ordonner à mon ministre d'État et de cabinet le comte de Finckenstein de faire tenir entre vos mains un nouvelle somme de 50 000 écus, afin d'être prête et à portée, à la disposition de la Reine ma sœur, dès qu'on verra qu'elle saurait porter son effet et que les affaires de la Diète susdite continuent toujours de prendre un train désiré pour mes affaires.

Mon ministre comte de Finckenstein vous instruira plus amplement182-1 sur tout ce qui regarde cette nouvelle remise, aux instructions duquel vous devez vous conformer exactement, et ménager en attendant toute cette affaire avec bien de la prudence et avec un secret inviolable.

Federic.

Nach dem Concept.



181-4 Dem Prinzen Friedrich Eugen von Württemberg befiehlt der König, Leipzig 8. Januar, einen Theil der im Mecklenburgischen ausgeschriebenen Mehlvorräthe, „auf den Fall, dass der Krieg mit denen Schweden fernerhin continuirete, zum Behuf des Feldmagazins vor das pommersche Corps d'armée“ zu behalten; „sollte es aber geschehen, dass es zwischen Mir und der Krone Schweden zu einem Frieden käme, so müssen alsdann solche Vorräthe nach Stettin transportiret werden.“ [Stuttgart. Haus- und Staatsarchiv, ]

182-1 Ministerialerlass an Borcke, d. d. Leipzig 9. Januar.