12772. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Meissen, 27 mars 1761.

D er König dankt dem Herzog für die mit dem Schreiben vom 25. März übersandten Nachrichten aus Wien, die ihm sehr nützlich seien, und bittet ihn, mit den Mittheilungen fortzufahren. „Je ménagerai soigneusement le canal par où ils me reviennent.“

C'est sous le même sceau du secret que je ne saurais me défendre à vous communiquer confidemment la copie ci-close d'une pièce bien intéressante que je viens de recevoir dans ce moment, savoir la copie d'un projet [de] déclaration à faire au roi d'Angleterre et à moi de la part des puissances belligérantes, et qui roule sur un objet si intéressant que la pacification générale de l'Europe.290-2

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L'on me garantit la pièce tout-à-fait authentique, comme concertée et approuvée par tous les alliés de la France, dont nous aurons au plus tôt des nouvelles plus directes. Voilà pourquoi jusque là je vous supplie de n'en faire rien transpirer à d'autres. Il serait désirable que la communication solennelle en fût bientôt faite. J'en fais part aussi au prince Ferdinand, sous le sceau du plus grand secret. Veuille le Ciel qu'il puisse, tout comme je lui le marque, soutenir sa position dans la Hesse et prendre bientôt Cassel, ce qui ferait toujours un grand article, tant relativement à l'armistice que pour avancer même la pacification.291-1

Federic.

Nach dem Concept.



290-2 Vergl. Nr. 12770.

291-1 In der oben angedeuteten Weise schreibt der König am 27. März an den Prinzen Ferdinand von Braunschweig. Eigenhändig ist hinzugefügt: „Je crois que la pièce que je vous communique, en vaut la peine, et je fais mille vœux pour vous.“