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qu'ils espèrent que les intérêts du capital à 7 pour cent courront toujours dans leur faveur, ce qui produirait en effet une perte très considérable pour Votre Majesté, il nous est venu dans l'esprit qu'ils se rendraient peut-être plus flexibles, si Votre Majesté leur faisait déclarer par le sieur Andrié qu'Elle était prête de continuer le remboursement de l'emprunt en question...., à condition qu'on Lui fournisse les quittances de la manière qu'Elle les demande, et qu'au cas de refus, Elle protestait contre, et prétendait ne pas être tenue au payement ultérieur des intérêts d'une partie du capital qu'elle tenait prête et qu'il ne tenait qu'aux directeurs de recevoir.“

Je vous prie, Monsieur, mêlezvous de vos affaires; avez-vous le sens commun de me proposer pareille chose dans les termes où nous sommes?

Fr.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.


1513. AU MAJOR GÉNÉRAL COMTE DE ROTHENBURG A KUESTRIN.

Berlin, 23 juillet 1744.

J'ai reçu la lettre que vous m'avez écrite, touchant les recrues que votre régiment me doit pour le mien. Sur quoi, je vous dirai que vous deviez choisir vous-même les recrues de votre régiment qui sont propres pour mes gardes, et me les envoyer sans délai à Potsdam.

Comme j'ai envoyé, il y a quelques jours, un exprès à Francfortsur-le-Main au sieur de Klinggraeffen, je lui ai adressé la réponse que vous avez faite à la lettre ci-close du maréchal de Belle-Isle. Il la donnera au sieur de Chavigny, pour que celui-ci la fasse parvenir à sa direction. Au reste, les affaires des Français au Haut-Rhin ne sont pas dans un état tout-à-fait si désespéré comme vous le paraissez craindre, et le succès que les armées combinées ont eu dans l'affaire de Weissenbourg n'a pas laissé de diminuer beaucoup la joie qu'on a eue du passage du prince Charles sur le Rhin. Le reste se développera bientôt. Je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


1514. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Von dem Cabinetssecretär.

Berlin, 23. Juli 1744.

Des Königs Majestät haben allergnädigst befohlen, zu melden, wie Se. Königl. Majestät nunmehro es von der höchsten Zeit zu sein erachteten, dass des Etatsministers Herrn von Wallenrodt Excellenz Dero Reise nach Warschau ohngesäumt antreten und solche, ohne sich unter-