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nach Wien abgefertigte Courier dort erst am 3. April eingetroffen sei; Robinson hatte laut seines Berichtes von diesem Tage dem wiener Ministerium die Vorschläge des englischen Hofes noch nicht überreichen können; doch hofft Harrington bereits mit dem nächsten Paquetboot die österreichische Antwort zu erhalten.

je m'étonne qu'il n'en dise pas le mot. Ici il faut copier le discours de Chesterfield1 de la relation de Podewils de la Haye, et dire à Andrié que par tout cela il paraît qu'il est la dupe du ministère anglais, qu'il y a peut-être longtemps que la réponse de Vienne est venue, mais que, pour m'amuser et me retenir plus longtemps dans l'incertitude, on ne me la rend point. Il faut lui expliquer le soupçon que j'ai sur la duplicité du roi d'Angleterre, qui paraît se confirmer par l'envoi de Busch à Vienne et par la dernière remise d'argent venue d'Hanovre à Dresde,2 dans un temps ou le roi d'Angleterre n'ignore point que c'est contre moi que l'on en veut faire usage. Andrié doit s'expliquer sur tous ces points.

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande der Berichte. Demgemäss Immediaterlasse an Beess und Andrié, Camenz g. Mai.


1833. AU MARÉCHAL COMTE DE SECKENDORFF A MUNICH.

Quartier général de Camenz, 10 mai 1745.

Monsieur. J'ai appris avec beaucoup de mortification les nouveaux malheurs qui sont arrivés en Bavière aux troupes des alliés, et les suites que cet événement fatal a eues. Je n'entre point dans les raisons que l'on a eues de faire faire sa paix particulière à l'Électeur; je ne veux point entrer dans les détails des suites que cet événement aura pour lui, et je ne veux pas non plus lui faire des reproches sur une chose faite. Il faut déplorer le sort de ce Prince qu'avec les forces qu'on lui avait assemblées, il n'y ait pas eu d'officier assez capable pour les commander. L'espèce de mutinerie dont vous me parlez qui s'est manifestée dans les troupes bavaroises, aurait été facile à réprimer par un exemple de rigueur; c'est cette mauvaise discipline qui est le vrai principe de toutes les fatalités qui sont arrivées à l'Empereur défunt.

D'ailleurs, je ne puis m'empêcher de vous marquer l'étonnement dans lequel je suis de vous voir dans des principes si différents de ceux que vous aviez à Potsdam;3 j'avoue que j'ai de la peine d'en approfondir la raison. Quant à mon personnel, je ne suis pas, grâces au Ciel, dans le cas de demander ma paix aux genoux à la reine de Hongrie; il me semble que, si elle la faisait, elle y gagnerait beaucoup, en soutenant l'Italie et en conservant la tranquillité en Hongrie, où il paraît que le Turc est prêt de l'attaquer.



1 Vergl. S. 149.

2 Vergl. S. 147.

3 Vergl. Bd. III, 45. 50.