<352> Zittau besetzen lassen, worin man wieder ein gutes Magazin vom Feinde gefunden hat. Hinter Zittau ist der Generalmajor Winterfeldt den Oesterreichern auf der Retraite noch in die Arrieregarde gefallen und hat 300 Cuirassiers und Musketiere sammt vielen Officiers von ihnen gefangen bekommen, dabei die bei ihm gewesene Husaren noch viele Bagage und Equipage genommen. Morgen lasse Ich Bautzen occupiren und werde von da aus Patrouillen, wie schon gemeldet, bis Dresden schicken, um sie dadurch zu allarmiren und Ew. Liebden zu Dero Expeditions so viel freiere Hände zu machen. In Erwartung baldiger Antwort bin Ich mit aller Estime Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Ich hoffe, dass ich den ersten Brief von Ihr Durchlaucht werde mitten aus Sachsen kriegen und viele gute Zeitungen erfahren.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Herzog!. Archiv zu Zerbst. Eigenhändig.


2079. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Ostritz, 28 novembre 1745.

Mon cher Podewils. Vous aurez vu, par l'apostille d'Eichel et par la lettre que j'ai écrite à la Reine,1 que notre expédition a été heureusement terminée hier, et qu'on a fait encore 300 hommes de l'arrièregarde du général Mercy prisonniers, avec beaucoup de butin, que nous avons pris trois magasins aux Autrichiens, et que, Dieu soit loué, tout s'est si heureusement passé que nous n'avons pas perdu 30 hommes, et que nous n'avons pas 70 blessés.

Je suis sûr que ceci suspendra la marche du général Grünne, et qu'il sera obligé ou de revenir en Bohême ou de se joindre au corps des Saxons de Leipzig. Je vous jure que je me suis surpassé en vigilance et en promptitude, car dans cinq jours notre besogne a été faite, et en tout nous avons fait prisonniers 40 officiers et 1,600 communs, en ruinant trois régiments entiers aux Saxons. Les Autrichiens se retirent à Bunzlau, Leitmeritz et Prague. Je détache à présent vers la Silésie et vers Dresde, et vous allez voir que nous rendrons à Dresde ce que vous avez souffert à Berlin. J'approuve tous les arrangements que vous avez pris pour mes affaires, et j'attends bien impatiemment des nouvelles de Leipzig. Dieu vous bénisse tous et vous conserve.

Federic.

Mes compliments à mes amis et amies.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



1 Die Königin-Mutter, wie ein Schreiben Eichels an Podewils vom 28. November ergiebt. Von den Briefen des Königs an die Königin-Mutter sind in der Sammlung des Königl. Hausarchivs zu Berlin nur die sechs in den Œuvres de Frédéric le Grand XXVI abgedruckten Stücke erhalten.