<6>
 

thäte, es sei nun durch eine Declaration, so dem ungarischen Gesandten geschähe, dass dafern die Königin von Hungarn fortfahre, etwas gegen Schlesien zu unternehmen, sodann die russische Kaiserin sich obligiret sehen würde, nach den zwischen des Königs Majestät und ihr geschlossenen Engagements und Tractaten die allianzmässige Hülfe zu leisten; oder auch an Sachsen, mit des Königs Majestät in guter Harmonie zu leben und der Königin von Hungarn gegen Se. Königl. Majestät keine Hülfe zu geben; oder dergleichen andere publique Demarche. Es verlangte Se. Königl. Majestät solches nicht sowohl, um eine reelle Assistance von Russland zu erwarten, als vielmehr nur, den Namen davon zu haben und einen Eclat davon zu machen. Uebrigens sollte der Herr von Mardefeld continuiren, das russische Ministerium in der jetzigen guten Disposition zu erhalten, insbesondere aber die Idee nicht fallen zu lassen sondern vielmehr bestens zu poussiren, dass die russische Kaiserin sich von der Pacification in Teutschland mehre und deshalb ihre gute Officia zum Frieden antrüge.“...

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


1680. AU ROI DE FRANCE A VERSAILLES.

Berlin, 8 janvier 1745.

Monsieur mon Frère. Le marquis de Vaiory m'a rendu hier la lettre que Votre Majesté a eu la bonté de m'écrire. Elle y donne des preuves éclatantes de Sa modération, de Son désintéressement et de Son inclination pour la paix. Je me trouverais trop heureux, si je pouvais servir d'instrument pour une œuvre aussi salutaire pour toute l'Europe, et comme Votre Majesté paraît désirer que je me charge de faire, en Hollande et en Angleterre, les premières ouvertures, je La prie de vouloir préalablement coucher un plan général par écrit, afin que je ne me trouve pas dans le cas odieux d'avancer des choses contraires aux intentions de mes alliés.

Si milord Carteret s'était soutenu dans le ministère, je regarderais toute démarche de pacification comme une entreprise inutile; mais ce nouveau ministère qui voudra, selon la coutume des. ministres, prendre le contrepied du système de ses prédécesseurs, sera peut-être bien aise de trouver une prompte issue à une guerre dont il est las de porter le fardeau, et qui rend toujours en Angleterre le ministère plus chancelant, plus mobile et incertain de son sort, que la paix. Quand même on ne conviendrait pas ensemble de tous les points en général, peut-être, selon l'intention de Votre Majesté, on pourrait convenir d'un armistice, et faciliter ainsi le chemin de la paix. Depuis que j'ai donné des troupes auxiliaires à l'Empereur, je n'ai entendu sonner mot de toutes les puissances qui ont épousé la querelle de la reine de Hongrie; toute la politique qu'elles observent envers moi, se renferme dans des insinuations malignes qu'elles font faire tant directement qu'indirectement