1696. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

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Graf Otto Podewils berichtet, Haag 15. Januar: „Le comte de Seinsheim m'étant venu voir, ces jours passés, et le discours roulant sur les conjonctures présentes, je lui dis qu'on m'avait assuré qu'il avait fait de nouvelles insinuations aux ministres et aux régents de l'État, et même des ouvertures tendant au rétablissement de la paix. Il m'assura que rien n'était plus faux, qu'il n'avait aucun ordre de sa cour de faire de nouvelles insinuations .... Il m'a paru cependant qu'il avait l'air un peu embarrassé en me

[Berlin], 21. Januar 1745.

Der König befiehlt dem Grafen Podewils im Haag zu antworten, es sei nicht abzusehen, h>was es eigentlich schaden würde, wenn auch der Kaiserliche Minister Graf von Seinsheim mit dem Lord Chesterfield einige Pourparlers vom Frieden hätte; inzwischen wäre es doch gut, dass der Herr Graf von Podewils auf alles attent sei und

donnant ces assurances. Lui ayant demandé peu après s'il irait voir milord Chesterfield, supposé qu'il ne fît pas annoncer son arrivée aux ministres de second rang, contre l'étiquette qui est en usage ici, il me répondit qu'il comptait de l'aller voir, aussitôt après son arrivée, sans attendre qu'il la lui fît notifier . . . Cet empressement d'aller voir milord Chesterfield me ferait presque soupçonner que les indices dont Votre Majesté me parle20-1 ne sont pas tout-à-fait sans fondement.“

Sr. Königl. Majestät von allem Nachricht gäbe. Bei des Mylord Chesterfield Ankunft würde er sich nach seiner vorigen Instruction zu achten haben, sonder gleich mit dem Frieden herauszuplatzen, pas à pas gehen und eine gute Disposition von gedachtem Chesterfield zu gewinnen suchen.“

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung



20-1 Vergl. s. 4 Anm.