1695. AU LIEUTENANT-COLONEL COMTE DE WIED-RUNKEL A IBBENBÜHREN.

Graf Wied berichtet, Ibbenbiihren 17. Januar: „Je viens d'apprendre que le maréchal de Belle-Isle doit être mené comme prisonnier d'Hanovre en Angleterre en peu de temps; or, comme je me trouve ici dans mon canton, et que la route que les Hanovriens peuvent prendre est très sûrement l'endroit où je suis, j'attends par le retour de ce courrier les ordres de Votre Majesté si je dois remettre ce maréchal en liberté, et j'entreprends alors d'en garantir à Votre Majesté la réussite, sans y employer le moindre détachement de Ses troupes, me flattant de faire ce coup par stratagème.“

[janvier 1745.]

La lettre que vous m'avez faite en date du 17 de ce mois, m'a donné bien de la satisfaction par le zèle que vous m'y marquez pour ce qui peut m'intéresser, aussi vous sais-je bon gré de votre intention. Mais comme j'ai de grands ménagements à garder dans l'affaire en question, je ne saurais que vous remercier de la bonne intention que vous avez fait paraître, demandant au reste que vous gardiez sur tout ceci un grand silence et n'en parliez à âme qui vive.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.