1724. A L'ÉLECTEUR DE BAVIÈRE A MUNICH.

Potsdam, 12 février 1745.

Monsieur mon Cousin. J'ai appris avec une vive douleur la perte que Votre Altesse Électorale vient de faire de l'Empereur Son père. L'attachement que j'ai toujours eu pour ce Prince et son caractère<49> magnanime et respectable ne m'en fera perdre le douleureux souvenir qu'avec la fin de ma vie.

Je prie Votre Altesse Électorale de croire qu'il est impossible d'avoir aimé le père sans avoir des sentiments semblables pour le fils. Je ne vous abandonnerai jamais, et Votre Altesse Électorale peut Se reposer sur ce que je ferai tout ce qui dépendra de moi pour Lui être utile; ce sont les sentiments avec lesquels je suis, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse Électorale le bon cousin et fidèle allié

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin. Eigenhändig.