1768. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BERLIN.

Neisse, 2 avril 1745.

Monsieur. J'ai reçu avec satisfaction votre lettre du 28 du mois dernier. Quant au moyen qu'on vous a indiqué pour mettre au plus tôt à la tête de l'armée bavaroise un général expérimenté, en confiant le Commandement de cette armée à mon maréchal de Schwerin,97-2 je suis obligé de vous dire qu'outre le besoin que j'ai actuellement moi-même de mes généraux, ledit maréchal vient de me mander, par une lettre du 24 du mois passé, qu'ayant commencé à se remettre un peu, il avait voulu essayer s'il pouvait se soutenir à cheval, mais que ce coup d'essai<98> lui avait si mal réussi qu'une fièvre très violente, accompagnée d'autres maux fort douloureux, l'avaient tellement repris qu'il se voyait nécessité à garder derechef la chambre et le lit, sans savoir le temps de sa guérison. Par toutes ces circonstances, vous verrez, Monsieur, les raisons pourquoi je ne saurais point satisfaire à la demande que vous m'avez faite à ce sujet, étant d'ailleurs avec estime, Monsieur, votre bien affectionné

Federic.

Nach dem Concept.



97-2 Vergl. S. 104 Anm. 3.