1812. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A AUGSBOURG.

Nieder-Pomsdorf, 29 avril 1745.

J'ai reçu par votre courrier les mauvaises nouvelles que vous m'avez mandées par rapport à la triste situation des affaires de l'électeur de Bavière. Comme tout ce qui a dû se faire, touchant l'accommodement entre l'Électeur et la cour de Vienne, sera fait et conclu avant que la présente vous soit parvenue,135-2 je ne puis rien vous répondre, sinon que de vous renvoyer aux instructions que je vous ai déjà envoyées sur ce cas-là, et de savoir à présent si l'Électeur a obtenu ce que le comte de Preysing vous a promis touchant mon inclusion sur le pied de la paix<136> de Breslau. Car si cela s'est fait, je n'ai rien à dire contre l'accommodement que l'Électeur a fait dans une situation aussi cruelle que la sienne, et je ne serai même pas contraire aux articles touchant la voix à donner au duc de Lorraine et touchant l'admission de la voix de Bohême, à condition expresse néanmoins que je sois inclus dans cet accommodement sur le pied de la paix de Breslau.

Mais si contre toute mon attente l'accommodement s'est fait à mon exclusion, il n'y aura alors rien à faire que de vous taire et de prendre le mal en patience, puisque ce ne seraient que des paroles perdues, si nous y voulions alors regimber encore.

Federic.

Nach dem Concept.



135-2 Die Unterzeichnung erfolgte am 22. April zu Füssen. Siehe Wenck, Codex juris gentium II, 180; Aretin, Verzeichniss der bair. Staatsverträge, S. 403.