1838. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

[Camenz], 13 mai 1745.

Mon cher Podewils. Il m'est venu dans l'esprit que pendant notre négociation les Autrichiens pourraient pénétrer en Silésie et que nous pourrions. nous battre. Si cela arrive, et que les Autrichiens soient défaits, il faut envoyer un courrier sur le champ à Andrié, pour qu'il ne signe point, car en ce cas-là il me faut de meilleures conditions. Enfin je ne sais que dire, quelquefois il paraît que l'ennemi n'entreprendra rien, et quelquefois il semble que ses arrangements ne sont pas encore tout faits et qu'il attend de l'artillerie ou quelque chose qui lui manque encore. Cela se développera dans peu; mais je suis cependant plus porté à croire qu'ils tenteront fortune, et en ce cas ils me fourniront le moyen de me venger d'eux et de regagner ma supériorité. Adieu, je n'ai pas le temps de vous en dire davantage.

Federic.

Nach der Ausfertigung (praes. 18. Mai). Eigenhändig.

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