1881. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE EICHEL A BORZITZ.

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Podewils berichtet, Berlin 11. Juni : „Je crois que, pour ne pas boucher le canal à la cour de Saxe de faire des démarches ou des insinuations ici, après le rude échec que les Saxons ont souffert en Silésie, il conviendrait aux intérêts de Votre Majesté de tolérer encore les ministres de Saxe à Sa cour. C'est pourquoi, et jusqu'à nouvel ordre et jusqu'à une réponse à ce rapport, je n'ai pas cru devoir me précipiter de renvoyer les ministres de Saxe d'ici, d'autant plus qu'ils restent malgré le retour de Cagnony et le renvoi du résident saxon de Breslau. C'est une marque que la Saxe voudra peut-être faire quelques pas pour chercher à s'accrocher avec Votre Majesté. Et comme il faut absolument les voir venir, si l'on en veut tirer parti, j'ai fait entendre finement à Bülow, comme pour moi même, que, si, malgré le départ de Cagnony, il avait quelque proposition capable-d'apaiser Votre Majesté ... je tâcherais de le se

[Camp de Borzitz, près de Nachod, 15 juin 1745].

Je suis fort étonné qu'il n'ait pas renvoyé Bulow, comme je le lui ai ordonné; que je veux absolument qu'il parte; que la Saxe ne fera aucunes propositions; que je ne veux point que le roi de Pologne devienne empereur, et que nous voulons faire une paix, s'il y a moyen d'y parvenir, sans tenter tant de hasards, que la peur est le seul moyen à employer pour mener les Saxons à ce que l'on souhaite, et qu'il faudra voir comment on pourra la leur donner bien chaude. Que Podewils s'y est mal pris avec Bülow, et qu'il lui doit faire annoncer durement

conder.... Dans le moment que j'écris ceci, je reçois la dépêche du sieur Cagnony du 8 de ce mois, touchant l'estafette que les ministres français à Dresde ont dépêché au marquis de Valory avec un projet de réconciliation entre Votre Majesté et la Saxe.“

et brusquement qu'il devait se retirer dans six heures. La lettre de Vaulgrenant à Valory ne souffle ni chaud ni froid.

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts. Demgemäss Cabinetsschreiben an Podewils, Camp de Borzitz 15 juin.