1892. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE EICHEL A DIVETZ.

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Chambrier berichtet, Lille 11. Juni: Nach den neuesten Auslassungen Argenson's darf der König auf eine französische Diversion in Böhmen oder Hannover sich keine Hoffnung machen. „On est ici fort en doute sur Votre Majesté; on craint qu 'Elle ne fasse Son accommodement d'un jour à l'autre. Ce qu'Elle a écrit au roi de France sur cela, en cas qu'on lui refusât en tout ou en partie les quatre millions d'écus que j'ai demandés pour Elle, a fait de la peine au roi de France, de même que ce qu'Elle lui a marqué sur guerre qu'il fait en Flandre, dont Votre Majesté ne retire pas, dit-Elle, plus d'avantage pour Elle que s'il la faisait aux Canaries.199-1 Le roi de France, qui se regarde comme la première puissance de l'Europe, est un peu fâché que Votre Majesté lui mette le marché en main, et qu'Elle tourne en ridicule sa guerre en Flandre ... Le gain de la bataille de Fontenoy a rendu les oreilles encore plus

[Camp de Divetz, 28 juin 1745].

Il leur faut faire comprendre que l'on ne parle pas mal de la guerre de Flandre, mais que l'on se borne simplement à dire que cela ne fait point de diversion; que les articles principaux de notre traité ne sont point remplis, et qu'après tout, ou il ne faut pas promettre ou il faut tenir. Que Chambrier demande donc aux ministres français de quelle utilité est pour moi l'alliance que j'ai faite avec la France, quels secours j'en tire, et à quoi elle me sert. Car, dans tout contrat, il faut que l'on trouve des avantages réciproques, sans quoi l'affaire ne va pas. Il doit représenter tout ceci sans aigreur

délicates sur tout ce qui peut attaquer le théâtre d'une guerre qu'il compte faire aussi glorieusement pour sa personne et pour ses troupes.“

et sans emportement, mais avec un air de franchise et de vérité.

Fr.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts. Demgemäss Immcdiaterlass an Chambrier, Camp de Divetz 28 juin.



199-1 Vergl. S. 166.