1919. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A MUNICH.

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Klinggräffen berichtet, München 3. Juli: „Nous avons appris (Chavigny et moi) qu'il s'était tenu hier une conférence ... et qu'on proposerait à la cour de Vienne de donner quelques troupes à la Saxe, pour la défense de ses États, en qualité de vicaire de l'Empire ... Je me suis rendu ce matin à Nymphenbourg pour voir l'Électeur et le Grand-Chambellan (Preysing). Je n'ai pas manqué de sommer le premier de sa parole, sur les assurances positives qu'il m'avait données

Camp de Russek, 17 juillet 1745.

Par tout ce que vous m'avez mandé dans votre relation du 3 de ce mois, touchant les menées de la cour de Vienne pour avoir les troupes bavaroises à sa disposition, je crains fort que cette affaire ne tourne mal à la fin. Il faudra néanmoins que, de concert avec le sieur de Chavigny, vous tentiez jusqu'à l'im-

de ne vouloir point donner de troupes contre Votre Majesté. Il m'a dit que ce n'était pas non plus son intention, et que l'expédient pour la Saxe était conçu en termes qu'il espérait que la cour de Vienne ne l'accepterait pas ... Il m'a témoigné son embarras extrême où les menaces de la cour de Vienne le mettaient. . . Enfin, il faut dire que ce Prince n'est plus le maître, par tout ce qui l'environne, et ne sait plus comment se sauver. Le Grand-Chambellan est trop faible contre la cabale . . . Seckendorff a eu le front de me dire qu'il était étranger et qu'il ne s'était jamais mêlé de rien.“

possible pour rompre tout-à-fait cette affaire, ou, si cela n'est plus possible, pour la faire tramer au moins autant qu'il se pourra faire, ne fût-ce aussi qu'un ou deux mois encore.

Federic.

Nach dem Concept.