2062. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

[Berlin, 13 novembre 1745].

J'ai la tête si embarrassée d'affaires qu'il ne m'a pas été possible de donner toute la tournure nécessaire à ce brouillon.338-1 Vous y verrez des idées croquées, mais il ne s'agit que des choses, j'y mettrai le stile en le transcrivant. Dites-moi ce que l'on peut y ajouter ou en retrancher.

Mes lettres de Silésie confirment tout ce que mes autres nouvelles m'ont annoncé. Entre ci et quinze jours, vous verrez que tout se confirmera, et les incrédules seront convaincus. L'orage qui nous menace est prêt à tomber et l'on en doute encore; pour moi, je vous ai dit mes sentiments et je n'en change pas jusqu'à présent. Vous verrez que l'événement me justifiera. Adieu.

Federic.

Nach der Ausfertigung (praes. 13. Nov.) Eigenhändig.

<339>

338-1 Das nicht mehr erhaltene Concept zu dem Schreiben an den König von Frankreich, das in der unter Nr. 2064 abgedruckten Fassung am 15. November dem Marquis Valory übergeben worden ist. Podewils schickt das Concept mit der Bemerkung zurück: „J'ai trouvé la lettre ci-jointe ... parfaitement bien tournée, et même conçue dans des termes que, si elle devait tomber dans les mains de la cour d'Angleterre, on n'y saurait trouver à redire.“