2214. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

<86>

Finckenstein berichtet, Stockholm 29. April: „Il est vrai que, à combiner l'armement qui se fait à Pétersbourg et

Potsdam, 10. Mai 1746.

Des Königs Majestät haben allergnädigst befohlen, dass dem

dont on ne comprend, pas le motif, avec la fermentation qui règne dans ce pays-ci, qui se manifeste de plus en plus à mesure que la Diète approche, on serait effectivement tenté de croire qu'il se couve quelque grand dessein au préjudice de la jeune cour. Les choses vont si loin, depuis quelque temps, que plusieurs chefs du parti anglais et russien se font une affaire de manquer, pour ainsi dire, aux devoirs les plus simples et les plus naturels vers Leurs Altesses Royales … On craint que la cour de Russie ne veuille effectivement pousser les choses à l'extrémité à la Diète prochaine et jusqu'au point d'invalider l'élection du Prince-Successeur pour la faire tomber sur le grand-duc de Russie … et cela pour moyenner ainsi la réunion des deux royaumes: projet, ajoute-t-on, qui manqua, il y a trois ans, parceque les ministres holsteinois et le marquis de La Chétardie, qui avaient alors le plus à dire à Pétersbourg, surent en détourner l'idée, mais sur lequel le Chancelier [Bestushew] pourrait bien penser différemment.“

Herrn Grafen von Finckenstein auf die unter dem 29. v. erstattete wichtige Relation nächstens dahin geantwortet werden sollte, wie zwar Höchstdieselbe die dortigen übelen Umstände sehr wohl einsähen und ohngerne vernähmen, aber auch zugleich die Mittel nicht absähen könnten, wodurch solche zu hindern wären, indem das französische Geld dagegen noch sehr schwach sein würde.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.