2828. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 8 novembre 1747.

Monsieur. Vous devez trop me connaître pour ne pas être persuadé que les assurances que le Roi votre maître me fait donner de son amitié constante et invariable, me sont toujours d'un prix infini, et j'ai tout lieu d'être content des sentiments que M. de Puyzieulx me fait témoigner par vous, malgré la grande prédilection pour la Saxe qu'il me semble<519> y entrevoir encore, mais dont j'espère que sa grande pénétration le fera revenir. Je vous adresse ci-joint la réponse que j'ai faite à sa lettre, par laquelle je me suis expliqué tout cordialement avec lui. Quant à l'affaire du négoce à établir entre les ports de France et mes villes commerçantes, j'en reconnais l'importance et je serai bien aise si cette affaire peut réussir. Il ne dépendra que de vous de nous fournir préalablement les éclaircissements sur la nature des marchandises qui doivent faire l'objet de ce commerce, pour que je puisse alors me déclarer làdessus. Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach dem Concept.