<401> dépêches vous sont bien parvenues ou non, vous ferez bien d'accuser toujours dans vos rapports celles qui vous ont été rendues.

Au surplus, la déclaration que l'Angleterre a fait faire à la France par le colonel de Yorke par rapport à l'envoi du duc de Richmond,1 doit servir à celle-ci d'avis au lecteur de ce qu'elle a à attendre de la hauteur des Anglais, si elle n'y obvie de bonne heure par des démarches de fermeté à l'égard de celle-ci.

Federic.

Nach dem Concept.


3504. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Berlin, 4 mars 1749.

J'accuse votre dépêche du 22 du février passé. J'avoue que je ne puis pas encore m'orienter sur la présente conduite de la cour de Vienne. D'un côté, il faut que je convienne qu'elle est très suspecte; d'un autre côté, les nouvelles que je viens d'apprendre de bonne part, comme si ladite cour avait résolu de démonter tous ses régiments de hussards, qu'elle fait payer fort mal les soldats communs de ses régiments, et que les officiers ne sont point du tout payés de ce qu'il leur faut, me semblent indiquer qu'il ne s'agit que d'ostentations toutes pures dans tous les mouvements qu'elle se donne, pour faire accroire comme si elle couvait de grands desseins. Il n'y a que le temps qui nous éclaircira sur ces mystères. En attendant, vous ne discontinuerez point d'y avoir toute l'attention possible et de me marquer tout ce qui en viendra à votre connaissance, en quoi je crois que le baron de Beckers vous servira mieux que tout autre. Au surplus, j'attends de vous la confirmation de l'avis que vous avez eu des missions respectives des généraux Pretlack et de Tornaco.2

Federic.

Nach dem Concept.


3505. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LONDRES.

Klinggräffen berichtet, London 18. Februar: „Le ministre de Russie reçoit des courriers et continue à se donner de grands mouvements, et je ne doute nulle-

Berlin, 4 mars 1749.

Quoique la dépêche que vous m'avez faite du 18 février, n'ait pas laissé de me donner de nou-



1 Nach Chambrier's Bericht vom 17. Februar hatte der König von England die Sendung des Herzogs von Richmond als Botschafter nach Paris davon abhängig gemacht, dass der Reciprocität halber der französische Botschafter in London, Marquis de Mirepoix, zum Marschall von Frankreich oder zum Herzog creirt würde.

2 Beide hatten Wien an demselben Tage verlassen; nach der einen Version sollte Pretlack nach London bestimmt sein, nach einer andern sollten beide Generale an den deutschen Höfen wegen Ueberlassung von Truppen unterhandeln.