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3532. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 10. März: „Wulfwenstjerna m'a fait voir une lettre du baron de Fleming, ministre de Suède à Copenhague … Fleming avait appris de lieu sûr que la cour de Danemark venait de dépêcher pour la Prusse deux officiers de confiance qui y paraîtraient sous un faux nom et sous la figure de marchands, pour épier les arrangements que Votre Majesté y ferait dans le militaire. A cette occasion, le sieur de Wulfwenstjerna me dit qu'il se souvenait d'avoir appris en passant par Riga et par d'autres villes de la Livonie que la cour de Russie envoyait de temps en temps en Prusse quelques émissaires travestis, pour s'informer exactement des dispositions militaires dans ce pays … et qu'il savait de science certaine que deux de ces émissaires, travestis en Juifs, avaient été depuis à Königsberg et à Memel.“

Der dänische Geschäftsträger von Jessen hat im Gespräch zu Podewils gesagt: „Hélas, mon Dieu, nous ne songeons jamais d'attaquer la Suède. Il n'y a que nos ennemis qui nous en peuvent prêter le dessein.“

Potsdam, IX. März 1749.

Nach Sr. Königl. Majestät allergnädigstem Befehl habe Ew. Excellenz hierbei das Antwortschreiben an der Kronprinzessin von Schweden Hoheit adressiren sollen.

Hierbei habe annoch gehorsamst zu melden, dass der eine in dem Paquet mit befindliche Bericht, den Herrn von Wulfwenstjerna betreffend, allererst morgen zurück erfolgen kann, da des Königs Majestät wegen der darin erwähnten russischen und dänischen Emissaires noch einigen Gebrauch davon machen wollen, jedoch dergestalt, dass kein Mensch etwas von dem Canal, woher Se. Königl. Majestät die Nachricht erhalten, wird erfahren können. Indess haben Dieselbe zur mündlichen allergnädigsten Resolution ertheilet, wie Sie fast glauben müssten, dass so wenig der österreichische als der russische Minister zu Berlin, desgleichen der p. Jessen, die eigentlichen Absichten ihrer Höfe wissen, sondern dass das Secret davon bei letztern alleine ist.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


3533. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 10. März, der neue russische Gesandte von Gross bitte um seine Antrittsaudienz. „C'est un homme qui parait sentir d'être hors de sa place ici, et assez embarrassé de son caractère, quoiqu'il ait été révêtu du même en dernier lieu à la cour de France … Il laisse entrevoir une espèce de docilité, pour conserver autant qu'il lui sera possible un poste pour lequel il sent bien de n'être pas fait. Le conseiller privé Vockerodt a été ami intime autrefois de son frère …, et si Votre Majesté jugeait à propos qu'il le vît et le hantât quelque-

Potsdam, 11. März 1749.

Wenn Graf Keyserlingk wird seine Abschiedsaudienz hier gehabt haben, so werde Ich nach Berlin kommen, und alsdann von Gross seine Audienz haben. Ich will wohl zugeben, dass der Geheime Rath Vockerodt den von Gross zuweilen hantire; er wird sich aber in Acht nehmen müssen, wenn er glaubet, dass er diesen docil machen wird, da derselbe schon in Frank-