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insinuiren, dass des Königs Majestät die Idee, so er gehabt, sehr gut gefunden habe, und dass, wann derselbe solche bei seinem Hofe goutiren machen könnte, die Alliance quaestionis sehr leicht zu treffen sei und man darüber gar bald würde conveniren können; gestalten dann auch, wenn der sardinische Hof sich entschliessen wollte, einen Minister seinerseits nach Berlin zu schicken, des Königs Majestät Dero Ortes gleichmassig einen Minister dorthin senden würden.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


3558. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 21. März: Keyserlingk „me laissa lire en original un ordre circulaire de sa cour … qui contenait … qu'il doit, ainsi que les ministres de Russie aux autres cours étrangères, démentir les faux bruits qui courent au sujet des armements de la Russie, dont on a fait un pompeux étalage dans cet ordre circulaire, en enjoignant toutefois aux ministres que le tout n'avait absolument point d'autre but que de conserver la tranquillité dans le Nord et de la maintenir en tout cas par de promptes opérations contre qui que ce fût qui voulait la troubler.“

Potsdam, 22. März 1749.

Er kann dem Grafen von Keyserlingk ein Compliment deshalb machen und ihm sagen, wie es uns um so mehr lieb wäre, dass sein Hof dergleichen Declaration gethan, da wir dergleichen Declaration auch ganz kürzlich thun lassen.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


3559. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

Potsdam, 22 mars 1749.

Vos deux rapports du 15 et du 18 me sont bien parvenus à leur temps. Malgré toutes les démonstrations que la cour où vous êtes fait pour imposer comme si elle voulait garder une exacte neutralité, si de nouveaux troubles devaient s'élever au Nord, vous ferez fort bien de ne pas vous y fier; aussi continuerez-vous, sans vous rebuter des difficultés qu'il y a, d'approfondir de plus en plus les chipotages qui se sont faits à Hanovre et ce qui se traitera encore entre la cour de Vienne et celle de Dresde, parceque l'on vient de me rapporter que la cour de Vienne se donne de grands mouvements pour gagner celle-ci, qu'elle a fait faire des présents extraordinaires au comte et à la comtesse de Loss à l'occasion de leur départ de Vienne, et que, en attendant, le premier a de fréquentes conférences avec les ministres autrichiens, dont il ne transpire rien; que la cour de Vienne presse extrêmement le départ du comte Sternberg, son ministre nommé à la cour de Dresde, à qui on a fort recommandé qu'il doit, de concert avec le comte Keyser-