<537> ordre de leurs cours d'être alerte là-dessus et de s'entre-communiquer ce qu'ils en pourront apprendre.

Federic.

Nach dem Concept.


3669. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

Potsdam, 24 mai 1749.

Votre dépêche du 20 de ce mois m'est bien entrée. Il serait trop tard et hors de saison que vous fissiez à l'heure qu'il est, là où vous êtes, la démarche que je vous avais ordonnée de bouche;1 plutôt serat-il à voir présentement quel pli les affaires prendront à la foire prochaine de la Saint Michel, et, s'il arrivait, pour lors, que les circonstances parussent être désespérées, vous ne devez point, en ce cas, vous dispenser de parler, mes sujets ne pouvant et ne devant en aucune façon, par la mauvaise économie et le triste état des finances en Saxe, perdre avec cette dernière ce qui leur est dû de droit, mais être contentés à tous égards sur toutes leurs prétentions.

Ce que vous continuez à me mander sur ce qui fait l'objet de la mission du comte Sternberg,2 est très fondé; cependant il ne m'importe plus tant actuellement quel parti pourra prendre la cour de Dresde qu'il le faisait il y a quelque temps. Vous tâcherez, ce nonobstant, sans toutefois vous faire remarquer beaucoup, d'être informé au juste du parti qu'embrassera la cour de Saxe, de même que de ce qui se chipote à ladite cour.

Federic.

Nach dem Concept.


3670. AU CHAMBELLAN D'AMMON A LA HAYE.

Potsdam, 24 mai 1749.

J'ai vu ce que vous me mandez, par votre rapport du 16 de ce mois, concernant la rupture de la négociation pour le renouvellement du traité de commerce entre la France et la république de Hollande, et je veux que vous soyez très attentif à ce qui se passera ultérieurement dans cette affaire.

La France, selon moi, serait à blâmer, si après tout elle faisait tant que de renouveler son ancien tarif avec la Hollande, tout l'avantage y ayant été stipulé pour la Hollande, sans qu'il en soit resté à la France que pure perte.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 519.

2 Voss bezeichnet als die Hauptaufgabe des Grafen Sternberg die Betreibung des Beitrittes Sachsens zu dem russisch-österreichischen Bunde. Vergl. S. 504.